Charles Morice

 

 

Paul Verlaine

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Car il n'y a point d'homme de lettres en Verlaine. A la fin de son Art poétique, ayant édicté les lois de son esthétique insaisissable et certaine, lois à deviner plutôt qu'elles ne sont dites et où les régents d'écoles et de revues n'entendraient rien, il s'écrie avec un divin dégoût:

Et tout le reste est littéruture.

Ici encore s'affirme ce caractère vital de son art. Lamartine, en qui non plus vous ne trouverez guère l'homme de lettres, chantait "comme l'homme respire". Verlaine chante comme l'homme agit et souffre, et comme il jouit, et comme il crie.

Par un hasard, toutefois, en réfléchissant à son œuvre et en se cherchant des pairs dans l'étroite — dans la profonde province de son art, il déduisit de ces réflexions certaines opinions "littéraires" qu'il a consignées en de courtes études consacrées à ces poëtes: Corbière, Rimbaud, Mallarmé, madame Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam. Aux études il donna cet explicite titre: Les Poëtes maudits. Mais ces "études" sont-elles "critiques"? Guère! C'est le commentaire nerveux et passionné, vif, saccadé, de citations qui mangent le texte. Ce sont de violentes louanges, car le poëte ne parle que de poëtes, et [62] ce sont des intuitions et des transports plutôt que des explications. On sent que l'écrivain voudrait faire saisir sa pensée en une virgule, en un guillemet, en un trait plutôt qu'en des mots dont il se croirait toujours un peu trahi. Et puis! cette critique décèle une telle absence de théorie, de système que, nulle part ailleurs qu'en ces écrits d'apparence littéraire, le poëte épris de seule vie n'apparaît mieux. Grâce à cette capricante écriture et malgré les tentations du sujet — car l'occasion était offerte de "venger" par quelques hautaines périodes ces poëtes méconnus — il a su éviter toute rhétorique, — suivant en cela son propre conseil (Art Poétique):

Prends l'éloquence et tords-lui son cou.

Ceci nous ramène à l'Art Poétique (1) de Verlaine, ce poëme d'une trentaine de vers où il résume tout l'art, tout son art, — brefs conseils dont les plus vagues sont les meilleurs:

[63] Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
C'est des beaux yeux derrière des voiles.
C'est le grand jour tremblant de midi.
C'est, par un ciel d'automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles!

Poétique de poëte, la bonne! L'importance principale de la musique, le précepte de préférer la nuance à la couleur, d'unir l'indécis au précis, de choisir l'impair, de fuir la pointe, l'esprit, le rire et l'éloquence, d'assagir la rime qu'on exagéra, — voilà tous les Commandements. Ils concourent tous à l'effacement des angles brutaux pour l'œuvre d'art nécessairement douce, toute robuste qu'elle doive être, toute héroïque même qu'elle puisse être: et n'est-ce pas le suprême et moderne secret de l'art cette harmonieuse administration de la force et de la douceur? N'est-ce pas la mystérieuse vertu qui ne s'imite pas? — Plusieurs déçus, de ceux qui sont, par la totale absence du génie, tout près de la foule dont ils sont vite acclamés, croient de temps en temps découvrir que le secret du tempérament artistique est dans cette force uniquement ou uniquement dans cette douceur, et, parce qu'ils sont, dés l'abord comme à jamais, privés de la divine antithèse, la Force en eux devient tout de suite vio[64]lence et la Douceur mollesse. Il convient, pour être clair et pour mieux faire entendre combien Paul Verlaine est par la maîtrise de cette antithèse fondamentale, d'opposer au nom de ce poëte dont, hier encore, les lecteurs se comptaient, les noms d'un de ces mitrons de lettres et d'un de ces blanchisseurs de fin dont les "han" et les mignardises ont tout de suite conquis un public immense.

Il faut lire La chanson des Gueux après Les Fleurs du Mal, les Blasphèmes après Sagesse pour saisir nettement la nette distinction qui sépare d'un poëte doué, inné, personnel, l'homme quelconque, d'excellente intelligence mais de trop bonne volonté, qui, ayant appris les moyens, sue à les mettre en œuvre et, sachant ce que c'est que le tempérament, s'ingénie à s'en créer un, — oublieux que:

On est le Diable, on ne le devient point.

C'est ainsi que M. Jean Richepin, avec la plus calme et plate nature de bourgeois sérieux, s'est mis en tète d'être un poëte, — un é-pou-van-ta-ble poëte, — et y a pleinement réussi auprès de la négligeable, énorme portion du public qui aime tant à être épouvantée, brutalisée et scandalisée! C'est que ce normalien a compris que, pour la moitié des gens, le comble de l'art consiste en une certaine gesticulation cynique, — la bohème et la lycantrophie. — Pour l'autre moitié des gens, l'art est un bibelot joli, attendrissant et, du moins cela ne gâte rien, exotique: et pour cette moitié-là M. Pierre Loti est l'excellent artiste, le maître des rêves, — de leurs rêves! — C'est pour[65]quoi nous avons le grand et doux Loti et le grand et fort Richepin, deux parfaits poëtes lauréats, l'un préféré des hommes, l'autre chéri des femmes et ainsi chacun en possession de l'une des deux oreilles d'âne de l'antique Bêtise. S'ils comprendront un jour l'odieux du rôle qu'ils assument, s'ils connaîtront le "remords d'avoir, ne se sentant ni les reins, ni l'esprit, ni l'àme d'un poëte, compromis la vocation, donné à sourire de la glorieusement tragique vocation de ces êtres sublimes et faibles, quand ils ne sont pas Shakspeare et Gœthe, pour trop de fierté vibrante ou sourde, les Poëtes!" (1) s'ils auront de leur criminel bonheur ce juste repentir, je n'ose l'espérer pour jamais: mais à jamais aussi eux et leurs pareils — car ils ont de notables émules et des imitateurs qui "promettent" — peuvent désespérer d'obtenir l'estime de ces Poëtes dont, sans l'avouer, ils copient le geste et usurpent le rang en proclamant bien haut le secret qu'ils ont cru dérober à ces Mages. Les Mages gardent bien leur secret: jusqu'en cet Art poétique, qui serait l'aveu de ses procédés, Verlaine s'enferme en de mystérieuses adresses qui font l'aveu non avenu pour le grand nombre. Plus tard on admirera les vers de Verlaine comme ces toiles des vieux maîtres, où l'on s'étonne de trouver conduites à leurs expressions dernières les découvertes d'hier, les inventions de demain. Comme eux il a pénétré tout droit, avec cette naïve intuition en qui la science totale salue son égale, jusqu'aux essences réelles des choses. Car plus encore que sa subtilité sa bonhomie est étonnante: comparable en cela [66] au seul Lamartine, enfant comme il est ange et avec qui on doute souvent qu'on soit en face de Pindare ou de La Fontaine.

Elle pourrait désigner Verlaine, cette observation de M. Taine: "La forme semble s'anéantir et disparaître; j'ose dire que c'est le grand trait de la poésie moderne." Et c'est, qu'on y prenne garde, par la bonhomie de son génie, par la suprême sincérité de sa simplicité que Verlaine fait de son vers cette "chose envolée... éparse au vent... sans rien qui pèse ou qui pose..." cette chose d'art où la forme en effet s'efface pour laisser triompher dans les harmonies et les nuances de leur profonde réalité, comme au delà et presque en dépit du langage, les idées, les sentiments ou les sensations suggérés avec toute cette force enveloppée de douceur. Par ainsi fonde-t-il — le premier formellement en cet Art poétique — la distinction réelle des vers et de la prose: ceux-ci étant d'essentielle synthèse, la synthèse musicale et picturale de l'objet à suggérer, tandis que celle-là, analytique sauf des cas, qu'elle soit symbolique ou directe, décompose l'objet en ses éléments constitutifs.

Une seule critique: pourquoi cette exclusive dilection des vers impairs et des rhythmes boiteux? Serait-ce pas un dernier reste de forme à effacer? — Le vers français est excellemment le vers de douze syllabes, cet être miraculeux, immense et bref au gré du poëte — comme la scène au gré de la danseuse qui la fait infinie en la parcourant sur les pointes, à petits pas, et courte en la franchissant en six pas envolés, — le vers de douze syllabes où [67] tous les rhythmes, même impairs, peuvent s'abriter. Car quel empêchement qu'on le fasse, dans un but, boiter par des muettes en neuf ou onze sonnantes syllabes pour opportunément lui rendre la majesté sonore de sa normale plénitude? C'est, ce vers, tout l'orgue, tout l'orchestre; on peut le faire chanter en mineur comme en majeur. Et j'entends parler de l'alexandrin employé dans sa forme la plus consacrée, les rimes plates, lesquelles ne répugnent aucunement ni à l'ode, ni même au poëme à forme fixe qu'on y peut encadrer par un système de vers plus courts, rimés intérieurement aux grands vers et se répondant à travers le poëme comme des rappels musicaux souverainement régis par la richesse et l'exactitude des rimes terminales. Ces rimes elles-mêmes, assagissons-les, sans doute, mais laissons-leur la providentielle importance qu'elles réclament, puis qu'il siérait qu'elles fussent, comme des points lumineux, la ligne directrice du poëme tout entier. En elles gît le secret de résoudre les problèmes de coloration poétique et de tonalité à quoi les prosodistes ont cherché tant de solutions. Ce n'est point ici le lieu de déduire au long toute une théorie d'allitérations, d'assonances et de rimes systématisées. Mais ne voit-on pas qu'un moins libertin choix des sons culminants dans nos vers français serait le seul moyen de leur donner les qualités qu'ils envient aux vers toniques? — Peut-être ce terme — sans doute suprême — de la métrique, Verlaine l'a jugé inaccessible: c'est pourtant lui qui, par sa définitive désarticulation du vieux vers, a rendu possible cette dernière innovation. — Elle s'essorera de la fumée de [68] tant d'efforts malheureux, "décadents", les quels voudraient, semble-t-il, briser l'instrument merveilleux que le maître voulait seulement assouplir. Car suffisent-ils, ces effets "d'assonances, de mots vagues, de phrases enfantines ou populaires, (1) qu'on renouvelle de Rimbaud et dont Rimbaud fit "des prodiges de ténuité, de flou vrai, de charmant presque inappréciable à force d'être grêle et fluet, mais où le poëte disparaissait? (2)"...

Verlaine n'a, lui, point donné dans ces enfantillages alambiqués où les pires banalités se masquent mal d'abrupts artifices de style. Son haut bon sens — non pas le commun! — le garantit à jamais des pédanteries à rebours — d'autant moins aimables, — ainsi qu'en témoignent, dans JADIS ET NAGUÈRE son plus mêlé livre en vers, des chefs-d'œuvre comme Kaléïdoscope, Vendanges, La Princesse Bérénice, Un Pouacre, Langueur et ce sonnet Luxures, que nous pourrions bien, comme Verlaine faisait lui-même un sonnet de M. Mallarmé, honorer d'une sorte d'horreur panique. Et ne convient-il pas de terminer par celle-ci des citations qu'on n'a pas craint de prodiguer, — car ne montre-t-il pas, ce sonnet, mieux qu'aucune explication, comment se combinent la duplicité naturelle de l'homme et les raffinements, naturels aussi, de l'artiste?

[69] Chair! ô seul fruit mordu des vergers d'ici-bas,
Fruit amer et sucré qui jutes aux dents seules
Des affamés du seul amour, bouches ou gueules,
Et bon dessert des forts, et leur joyeux repas.

Amour! le seul émoi de ceux que n'émeut pas
L'horreur de vivre. Amour qui presses sous tes meules
Les scrupules des libertins et des bégueules
Pour le pain des damnés qu'élisent les sabbats.

Amour, tu m'apparais aussi comme un beau pâtre
Dont rêve la fileuse assise auprès de l'âtre
Les soirs d'hiver dans la chaleur d'un sarment clair,

Et la fileuse c'est la Chair, et l'heure tinte
Où le rêve étreindra la rêveuse, — heure sainte
Ou non! qu'importe à votre extase. Amour et Chair?

Tout son art comme toute l'humanité de Verlaine sont là. Et qu'on note comment, tout en faisant de son poëme une sorte de vers unique par l'indiscontinuité de la phrase rhythmique se déroulant, ardente et grave, il la ponctue, ainsi que d'un point d'orgue, de quelqu'un de ces vers immenses, — tel le premier du premier tercet, — large assise d'où il semble que l'idée, résumée à son plus haut période, rayonne sur l'ensemble architectural du monument dont l'unité se combine de retours d'idées modifiées et de rappels harmoniques.

 

 

[Die Anmerkungen stehen als Fußnoten auf den in eckigen Klammern bezeichneten Seiten]

[62] (1) Ici une explication. M. Paul Verlaine m'a dédié Art poétique et il me devait bien ce grand honneur puisque, à une époque où j'étais trop loin de moi-même pour pouvoir comprendre ce poëte, je l'attaquai, à propos de cette pièce même, dans un petit journal de lettres. Mais l'étonnement est le commencement de l'admiration car on ne s'étonne que du Nouveau. Mon attaque d'ailleurs, pour irréfléchie qu'elle fût, n'avait point perdu le respect et Paul Verlaine put me faire une réponse qui me donna le désir de le connaître. Comme je devais l'aimer et comme j'étais de bonne foi, ma conversion fut prompte et entière. Elle fut d'ailleurs, ma faute, une heureuse et bienfaisante faute, car cet accident donna l'occasion à Paul Verlaine de connaître la jeune génération qu'il devait ensuite si heureusement influencer.           Ch. M.   zurück

[65] (1) P. Verlaine. Les Hommes d'aujourd'hui: Maurice Rollinat.   zurück

[68] (1) Poètes maudits.   zurück

[68] (2) Etc. Ces questions de pure esthétique sont plus opportunément qu'ici traitées dans LA LITTÉRATURE DE TOUT A L'HEURE (Perrin, éditeur).   zurück

 

 

 

 

Erstdruck und Druckvorlage

Charles Morice: Paul Verlaine.
Paris: Vanier 1888.

Unser Auszug: S. 61-69.

URL: https://archive.org/details/paulverlain00mori
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k85974v

Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck (Editionsrichtlinien).

 

 

Kommentierte Ausgabe

 

 

 

Werkverzeichnis

Morice, Charles [gez. Karl Mohr]: Boileau Verlaine.
In: La Nouvelle Rive Gauche.
1882, Nr. 4, 1.-8. Dezember, S. 3.
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000061145
URL: https://books.google.de/books?id=2EXl02r2YHMC

Morice, Charles: Paul Bourget.
In: La Revue contemporaine.
1885, 25. Mai, S. 72-90.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32856694b/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000502948
Vgl. S. 90.

Morice, Charles: Lamartine, Baudelaire, Shelley.
In: La Revue contemporaine.
1886, Januar, S. 15-37.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32856694b/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000502948

Morice, Charles: Demain. Questions d'esthétique.
Paris: Perrin 1888.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54257897
PURL: https://hdl.handle.net/2027/chi.24407812

Morice, Charles: Paul Verlaine.
Paris: Vanier 1888.
URL: https://archive.org/details/paulverlain00mori
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k85974v

Morice, Charles: La littérature de tout à l'heure.
Paris: Perrin 1889.
URL: https://archive.org/details/lalittraturede00mori
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1079107
PURL: https://hdl.handle.net/2027/hvd.32044012544706

Morice, Charles: Le Symbolisme.
In: Le Gaulois.
1891, 13. Februar, S. 1.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Morice, Charles: Du sens religieux de la poésie.
Genève: Eggimann u. Paris: Vanier 1893.
URL: https://archive.org/details/dusensreligieux01morigoog
PURL: https://hdl.handle.net/2027/hvd.32044012544722

Morice, Charles: Stéphane Mallarmé.
In: Portraits du Prochain Siècle.
[Bd. 1]: Poètes et Prosateurs.
Paris: Girard o.J. [1894], S. I-II.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6564317m
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/001202312   [Reprint]

Morice, Charles: Paul Verlaine.
In: Portraits du Prochain Siècle.
[Bd. 1]: Poètes et Prosateurs.
Paris: Girard o.J. [1894], S. XXV-XXVI.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6564317m
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/001202312   [Reprint]

Morice, Charles: Zola et l'inconnu.
In: Le Journal. Quotidien, Littéraire, Artistique et Politique.
1894, 20. August, S. 2.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x/date

Morice, Charles: Stéphane Mallarmé.
In: La Plume.
Jg. 8, 1896, Nr. 166, 15. März, S. 172-175.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb38888015g/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/011249182

Morice, Charles: Un Portrait de Paul Verlaine.
In: L'Art Moderne. Revue critique des arts et de la littérature.
Jg. 16, 1896, Nr. 49, 6. Dezember, S. 387.
URL: http://digitheque.ulb.ac.be/fr/digitheque-revues-litteraires-belges/periodiques-numerises/index.html#c11373
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000527159

Morice, Charles / Gauguin, Paul: Noa Noa.
4. Aufl. Paris: La Plume o.J. [1901?].
URL: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1042892
URL: https://archive.org/details/gri_33125008635993

Morice, Charles: Discours prononcé au banquet des Amis de Paul Verlaine.
Pour le Quinzième Anniversaire de la mort du Poète.
Paris: Vanier 1911.
URL: https://archive.org/details/discoursprononc00moriuoft

Morice, Charles: Paul Gauguin.
Paris: Floury 1919.
URL: https://archive.org/details/yorkpaulgau00moriuoft
URL: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6566007t   [Nouvelle édition 1920]


Verlaine, Paul: Lettres inédites à Charles Morice.
Hrsg. von Georges Zayed.
2. Aufl. Paris: Nizet 1969.

Morice, Charles: La peinture en 1905.
Enquête sur les tendances actuelles des arts plastiques.
Hrsg. von Philippe Dagen.
Paris: Lettres modernes 1986.

Palacio, Jean de (Hrsg.): Trois essais sur la décadence.
Charles Morice, Arthur Symons, Hermann Bahr.
Textes traduits et présentés par Jean de Palacio.
Tusson 2020.

 

 

Literatur

Bernadet, Arnaud: Verlaine et le malentendu symboliste. In: Revue Verlaine 2016, Nr. 14, S. 235-271.

Biétry, Roland: Les théories poétiques à l'époque symboliste (1883 – 1896). Bern u.a. 1989 (= Publications Universitaires Européennes; Série 13, 152).   –   Reprint Genf 2001.
Vgl. S. 212-237.

Brandmeyer, Rudolf: Poetiken der Lyrik: Von der Normpoetik zur Autorenpoetik. In: Handbuch Lyrik. Theorie, Analyse, Geschichte. Hrsg. von Dieter Lamping. 2. Aufl. Stuttgart 2016, S. 2-15.

Jurt, Joseph: Synchronie littéraire et rapports de force. Le champ poétique des années 80. In: Oeuvres et Critiques 12.2 (1987), S. 19-33.

Lehnen, Ludwig: Mallarmé et ses disciples: une "coupure épistémologique"? L'exemple de Charles Morice. In: Romantisme 119 (2003), S. 85-94.
DOI: https://doi.org/10.3406/roman.2003.1182

Lehnen, Ludwig: Mallarmé et Stefan George. Politiques de la poésie à l'époque du symbolisme. Paris 2010 (= Collection "Monde germanique").
Vgl. S. 441-469.

Whidden, Seth: Leaving Parnassus. The Lyric Subject in Verlaine and Rimbaud. Amsterdam u.a. 2007 (= Faux Titre, 296).

Whidden, Seth: "La légende, plus pittoresque, gardera sûrement des fidèles". La Gloire de l'hommage (sur Morice et Verlaine). In: Rimbaud, Verlaine et zut. À la mémoire de Jean-Jacques Lefrère. Hrsg. von Steve Murphy. Paris 2019, S. 555-574.

 

 

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