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Texte zur Mallarmé-Rezeption
Tout à l'heure, en abandon de geste, avec la lassitude que cause
le mauvais temps désespérant une après l'autre après-midi, je
fis retomber, sans une curiosité mais ce lui semble avoir lu
tout voici vingt ans, l'effilé de multicolores perles qui plaque
la pluie, encore, au chatoiement des brochures dans la bibliothèque.
Maint ouvrage, sous la verroterie du rideau, alignera sa propre
scintillation: j'aime comme en le ciel mûr, contre la vitre,
à suivre des lueurs d'orage.
Notre phase, récente, sinon se ferme, prend arrêt ou peut-être
conscience: certaine attention dégage la créatrice et relativement
sûre volonté.
Même la presse, dont l'information veut les
[236] vingt ans, s'occupe du sujet, tout à coup,
à date exacte.
La littérature ici subit une exquise crise, fondamentale.
Qui accorde à cette fonction une place ou la première,
reconnaît, là, le fait d'actualité: on assiste, comme finale
d'un siècle, pas ainsi que ce fut dans le dernier, à des
bouleversements; mais, hors de la place publique, à une
inquiétude du voile dans le temple avec des plis significatifs
et un peu sa déchirure.
Un lecteur français, ses habitudes interrompues à la mort de
Victor Hugo, ne peut que se déconcerter. Hugo, dans sa tâche
mystérieuse, rabattit toute la prose, philosophie, éloquence,
histoire au vers, et, comme il était le vers personnellement,
il confisqua chez qui pense, discourt ou narre, presque le droit
à s'énoncer. Monument en ce désert, avec le silence loin; dans
une crypte, la divinité ainsi d'une majestueuse idée inconsciente,
à savoir que la forme appelée vers est simplement elle-même
la littérature; que vers il y a sitôt que s'accentue la diction,
rythme dès
[237] que style. Le vers, je crois, avec respect attendit
que le géant qui l'identifiait à sa main tenace et plus ferme
toujours de forgeron, vînt à manquer; pour, lui, se rompre.
Toute la langue, ajustée à la métrique, y recouvrant ses coupes
vitales, s'évade, selon une libre disjonction aux mille éléments
simples; et, je l'indiquerai, pas sans similitude avec la
multiplicité des cris d'une orchestration, qui reste verbale.
La variation date de là: quoique en dessous et d'avance inopinément
préparée par Verlaine, si fluide, revenu à de primitives épellations.
Témoin de cette aventure, où l'on me voulut un rôle plus efficace
quoiqu'il ne convient à personne, j'y dirigeai, au moins, mon
fervent intérêt; et il se fait temps d'en parler, préférablement
à distance ainsi que ce fut presque anonyme.
Accordez que la poésie française, en raison de la primauté dans
l'enchantement donnée à la rime, pendant l'évolution jusqu'à nous,
s'atteste intermittente: elle brille un laps; l'épuise et attend.
Extinction, plutôt usure à montrer la trame, redites.
Le besoin de poétiser, par opposition à des circonstances variées,
fait, maintenant, après
[238] un des orgiaques excès périodiques de presque
un siècle comparable à l'unique Renaissance, ou le tour s'imposant
de l'ombre et du refroidissement, pas du tout! que l'éclat diffère,
continue: la retrempe, d'ordinaire cachée, s'exerce publiquement,
par le recours à de délicieux à peu près.
Je crois départager, sous un aspect triple, le traitement apporté
au canon hiératique du vers; en graduant.
Cette prosodie, règles si brèves, intraitable d'autant:
elle notifie tel acte de prudence, dont l'hémistiche, et
statue du moindre effort pour simuler la versification, à
la manière des codes selon quoi s'abstenir de voler est la
condition par exemple de droiture. Juste ce qu'il n'importe
d'apprendre; comme ne pas l'avoir deviné par soi et d'abord,
établit l'inutilité de s'y contraindre.
Les fidèles à l'alexandrin, notre hexamètre, desserrent
intérieurement ce mécanisme rigide et puéril de sa mesure;
l'oreille, affranchie d'un compteur factice, connaît une
jouissance à discerner, seule, toutes les combinaisons possibles,
entre eux, de douze timbres.
Jugez le goût très moderne.
[239] Un cas, aucunement le moins curieux, intermédiaire;
– que le suivant.
Le poëte d'un tact aigu qui considère cet alexandrin toujours
comme le joyau définitif, mais à ne sortir, épée, fleur, que peu
et selon quelque motif prémédité, y touche comme pudiquement ou se
joue à l'entour, il en octroie de voisins accords, avant de le
donner superbe et nu: laissant son doigté défaillir contre la
onzième syllabe ou se propager jusqu'à une treizième maintes fois.
M. Henri de Régnier excelle à ces accompagnements, de son invention,
je sais, discrète et fière comme le génie qu'il instaura et
révélatrice du trouble transitoire chez les exécutants devant
l'instrument héréditaire.
Autre chose ou simplement le contraire, se décèle une mutinerie,
exprès, en la vacance du vieux moule fatigué, quand Jules Laforgue,
pour le début, nous initia au charme certain du vers faux.
Jusqu'à présent, ou dans l'un et l'autre des modèles précités,
rien, que réserve et abandon, à cause de la lassitude par abus
de la cadence nationale; dont l'emploi, ainsi que celui du drapeau,
doit demeurer exceptionnel. Avec cette particularité toutefois
amusante que des infractions volontaires ou de savantes dissonances
en appellent à notre délicatesse, au lieu que se fût, il y a quinze
ans à peine, le pédant, que nous
[240] demeurions, exaspéré, comme devant
quelque sacrilège ignare! Je dirai que la réminiscence du vers strict
hante ces jeux à côté et leur confère un profit.
Toute la nouveauté s'installe, relativement au vers libre, pas
tel que le XVIIe siècle l'attribua à la fable ou l'opéra
(ce n'était qu'un agencement, sans la strophe, de mètres
divers notoires) mais, nommons-le, comme il sied, "polymorphe":
et envisageons la dissolution maintenant du nombre officiel, en
ce qu'on veut, à l'infini, pourvu qu'un plaisir s'y réitère.
Tantôt une euphonie fragmentée selon l'assentiment du lecteur
intuitif, avec une ingénue et précieuse justesse – naguère
M. Moréas; ou bien un geste, alangui, de songerie, sursautant,
de passion, qui scande – M. Vielé-Griffin; préalablement M. Kahn
avec une très savante notation de la valeur tonale des mots. Je ne
donne de noms, il en est d'autres typiques, ceux de MM. Charles Morice,
Verhaeren, Dujardin, Mockel et tous, que comme preuve à mes dires;
afin qu'on se reporte aux publications.
Le remarquable est que, pour la première fois, au cours de l'histoire
littéraire d'aucun peuple, concurremment aux grandes orgues générales
et séculaires, où s'exalte, d'après un latent clavier, l'orthodoxie,
quiconque avec son jeu et son
[241] ouïe individuels se peut composer un
instrument, dès qu'il souffle, le frôle ou frappe avec science; en
user à part et le dédier aussi à la Langue.
Une haute liberté d'acquise, la plus neuve: je ne vois,
et ce reste mon intense opinion, effacement de rien qui
ait été beau dans le passé, je demeure convaincu que dans
les occasions amples on obéira toujours à la tradition solennelle,
dont la prépondérance relève du génie classique: seulement,
quand n'y aura pas lieu, à cause d'une sentimentale bouffée ou pour
un récit, de déranger les échos vénérables, on regardera à le faire.
Toute âme est une mélodie, qu'il s'agit de renouer; et pour cela,
sont la flûte ou la viole de chacun.
Selon moi jaillit tard une condition vraie ou la possibilité,
de s'exprimer non seulement, mais de se moduler, à son gré.
Les langues imparfaites en cela que plusieurs, manque la suprême:
penser étant écrire sans accessoires, ni chuchotement mais tacite
encore l'immortelle parole, la diversité, sur terre, des idiomes
empêche personne de proférer les
[242] mots qui, sinon se trouveraient,
par une frappe unique, elle-même matériellement la vérité. Cette
prohibition sévit expresse, dans la nature (on s'y bute avec un
sourire) que ne vaille de raison pour se considérer Dieu; mais,
sur l'heure, tourné à de l'esthétique, mon sens regrette que le
discours défaille à exprimer les objets par des touches y répondant
en coloris ou en allure, lesquelles existent dans l'instrument de la
voix, parmi les langages et quelquefois chez un. A côté d'ombre,
opaque, ténèbres se fonce peu; quelle déception, devant la perversité
conférant à jour comme à nuit, contradictoirement, des timbres obscur
ici, là clair. Le souhait d'un terme de splendeur brillant, ou qu'il
s'éteigne, inverse; quant à des alternatives lumineuses simples
– Seulement, sachons n'existerait pas le vers: lui,
philosophiquement rémunère le défaut des langues, complément
supérieur.
Arcane étrange; et, d'intentions pas moindres, a jailli
la métrique aux temps incubatoires.
Qu'une moyenne étendue de mots, sous la compréhension
du regard, se range en traits définitifs, avec quoi le silence.
Si, au cas français, invention privée ne surpasse le legs
prosodique, le déplaisir éclaterait, cependant, qu'un chanteur
ne sût à l'écart et au gré
[243] de pas dans l'infinité des fleurettes, partout où
sa voix rencontre une notation, cueillir.. La tentative,
tout à l'heure, eut lieu et, à part des recherches érudites
en tel sens encore, accentuation, etc., annoncées, je connais
qu'un jeu, séduisant, se mène avec les fragments de l'ancien
vers reconnaissables, à l'éluder ou le découvrir, plutôt
qu'une subite trouvaille, du tout au tout, étrangère. Le
temps qu'on desserre les contraintes et rabatte le zèle,
où se faussa l'école. Très précieusement: mais, de cette
libération à supputer davantage ou, pour de bon, que tout
individu apporte une prosodie, neuve, participant de son
souffle – aussi, certes, quelque orthographe –
la plaisanterie rit haut ou inspire le tréteau des préfaciers.
Similitude entre les vers, et vieilles proportions, une régularité
durera parce que l'acte poétique consiste à voir soudain qu'une
idée se fractionne en un nombre de motifs égaux par valeur et à
les grouper; ils riment: pour sceau extérieur, leur commune
mesure qu'apparente le coup final.
Au traitement, si intéressant, par la versification subi, de
repos et d'interrègne, gît, moins
[244] que dans nos circonstances mentales vierges, la crise.
Ouïr l'indiscutable rayon – comme des traits dorent et déchirent
un méandre de mélodies: ou la Musique rejoint le Vers pour former,
depuis Wagner, la Poésie.
Pas que l'un ou l'autre élément ne s'écarte, avec avantage,
vers une intégrité à part triomphant, en tant que concert muet
s'il n'articule et le poème, énonciateur: de leurs communauté et
retrempe, éclaire l'instrumentation jusqu'à l'évidence sous le voile,
comme l'élocution descend au soir des sonorités. Le moderne des
météores, la symphonie, au gré ou à l'insu du musicien, approche
la pensée; qui ne se réclame plus seulement de l'expression courante.
Quelque explosion du Mystère à tous les cieux de son impersonnelle
magnificence, où l'orchestre ne devait pas ne pas influencer l'antique
effort qui le prétendit longtemps traduire par la bouche seule de la race.
Indice double conséquent –
[245] Décadente, Mystique, les Écoles se déclarant ou
étiquetées en hâte par notre presse d'information,
adoptent, comme rencontre, le point d'un Idéalisme qui
(pareillement aux fugues, aux sonates) refuse les matériaux
naturels et, comme brutale, une pensée exacte les ordonnant;
pour ne garder de rien que la suggestion. Instituer une
relation entre les images exacte, et que s'en détache un
tiers aspect fusible et clair présenté à la divination..
Abolie, la prétention, esthétiquement une erreur, quoiqu'elle
régît les chefs-d'œuvre, d'inclure au papier subtil du volume
autre chose que par exemple l'horreur de la forêt, ou le
tonnerre muet épars au feuillage: non le bois intrinsèque et
dense des arbres. Quelques jets de l'intime orgueil véridiquement
trompetés éveillent l'architecture du palais, le seul habitable;
hors de toute pierre, sur quoi les pages se refermeraient mal.
"Les monuments, la mer, la face humaine, dans leur plénitude,
natifs, conservant une vertu autrement attrayante que ne les
voilera une description, évocation dites, allusion je sais,
suggestion: cette terminologie quelque peu de hasard atteste
la tendance, une très décisive, peut-être, qu'ait subie l'art
littéraire, elle le borne et l'exempte. Son sortilège, à lui,
si ce n'est libérer, hors d'une poignée de poussière ou réalité
sans l'enclore, au livre, même comme
[246] texte, la dispersion volatile soit l'esprit, qui n'a que
faire de rien outre la musicalité de tout
(*)."
Parler n'a trait à la réalité des choses que commercialement:
en littérature, cela se contente d'y faire une allusion ou
de distraire leur qualité qu'incorporera quelque idée.
A cette condition s'élance le chant, qu'une joie allégée.
Cette visée, je la dis Transposition – Structure, une autre.
L'œuvre pure implique la disparition élocutoire du poëte,
qui cède l'initiative aux mots, par le heurt de leur inégalité
mobilisés; ils s'allument de reflets réciproques comme une
virtuelle traînée de feux sur des pierreries, remplaçant la
respiration perceptible en l'ancien souffle lyrique ou la direction
personnelle enthousiaste de la phrase.
Une ordonnance du livre de vers point innée ou partout, élimine
le hasard; encore la faut-il,
[247] pour omettre l'auteur: or, un sujet, fatal, implique, parmi
les morceaux ensemble, tel accord quant à la place, dans le volume,
qui correspond. Susceptibilité en raison que le cri possède un
écho – des motifs de même jeu s'équilibreront, balancés,
à distance, ni le sublime incohérent de la mise en page romantique
ni cette unité artificielle, jadis, mesurée en bloc au livre. Tout
devient suspens, disposition fragmentaire avec alternance et vis-à-vis,
concourant au rythme total, lequel serait le poème tu, aux blancs;
seulement traduit, en une manière, par chaque pendentif. Instinct,
je veux, entrevu à des publications et, si le type supposé, ne reste
pas exclusif de complémentaires, la jeunesse, pour cette fois,
en poésie où s'impose une foudroyante et harmonieuse plénitude,
bégaya le magique concept de l'Œuvre. Quelque symétrie,
parallèlement, qui, de la situation des vers en la pièce se
lie à l'authenticité de la pièce dans le volume, vole, outre le
volume, à plusieurs inscrivant, eux, sur l'espace spirituel,
le paraphe amplifié du génie, anonyme et parfait comme une
existence d'art.
Chimère, y avoir pensé atteste, au reflet de ses squames, combien
le cycle présent, ou quart dernier de siècle, subit quelque éclair
absolu –
[248] dont l'échevèlement d'ondée à mes carreaux essuie le trouble
ruisselant, jusqu'à illuminer ceci – que, plus ou moins,
tous les livres, contiennent la fusion de quelques redites comptées:
même il n'en serait qu'un – au monde, sa loi – bible comme la simulent
des nations. La différence, d'un ouvrage à l'autre, offrant autant de
leçons proposées dans un immense concours pour le texte véridique,
entre les âges dits civilisés ou – lettrés.
Certainement, je ne m'assieds jamais aux gradins des concerts,
sans percevoir parmi l'obscure sublimité telle ébauche de quelqu'un
des poèmes immanents à l'humanité ou leur originel état, d'autant
plus compréhensible que tu et que pour en déterminer la vaste ligne
le compositeur éprouva cette facilité de suspendre jusqu'à la
tentation de s'expliquer. Je me figure par un indéracinable sans
doute préjugé d'écrivain, que rien ne demeurera sans être proféré;
que nous en sommes là, précisément, à rechercher, devant une
brisure des grands rythmes littéraires (il en a été question plus haut)
et leur éparpillement en frissons articulés proches de
l'instrumentation, un art d'achever la transposition, au Livre,
de la symphonie ou uniment de reprendre notre bien:
[249] car, ce n'est pas de sonorités élémentaires par les
cuivres, les cordes, les bois, indéniablement mais de
l'intellectuelle parole à son apogée que doit avec plénitude
et évidence, résulter, en tant que l'ensemble des rapports
existant dans tout, la Musique.
[250] Un désir indéniable à mon temps est de séparer comme en vue
d'attributions différentes le double état de la parole,
brut ou immédiat ici, là essentiel.
Narrer, enseigner, même décrire, cela va et encore qu'à chacun
suffirait peut-être pour échanger la pensée humaine, de prendre
ou de mettre dans la main d'autrui en silence une pièce de monnaie,
l'emploi élémentaire du discours dessert l'universel reportage dont,
la littérature exceptée, participe tout entre les genres d'écrits
contemporains.
A quoi bon la merveille de transposer un fait de nature en sa
presque disparition vibratoire selon le jeu de la parole, cependant;
si ce n'est pour qu'en émane, sans la gêne d'un proche ou concret
rappel, la notion pure.
[251] Je dis: une fleur! et, hors de l'oubli où ma voix relègue aucun
contour, en tant que quelque chose d'autre que les calices sus,
musicalement se lève, idée même et suave, l'absente de tous bouquets.
Au contraire d'une fonction de numéraire facile et représentatif,
comme le traite d'abord la foule, le dire, avant tout, rêve et chant,
retrouve chez le Poëte, par nécessité constitutive d'un art consacré
aux fictions, sa virtualité.
Le vers qui de plusieurs vocables refait un mot total, neuf, étranger à la langue et comme incantatoire, achève cet isolement de la parole: niant, d'un trait souverain, le hasard demeuré aux termes malgré l'artifice de leur retrempe alternée en le sens et la sonorité, et vous cause cette surprise de n'avoir ouï jamais tel fragment ordinaire d'élocution, en même temps que la réminiscence de l'objet nommé baigne dans une neuve atmosphère.
[Fußnote, S. 246]
(*) La Musique et les Lettres, extrait.
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Erstdruck und Druckvorlage
Stéphane Mallarmé: Divagations.
Paris: Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur 1897,
S. 235-251.
Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck
(Editionsrichtlinien).
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626855p
URL: https://archive.org/details/divagations00mall
PURL: https://hdl.handle.net/2027/mdp.39015012114123
"Crise de vers" ist eine Montage aus vier Texten, die Mallarmé
jeweils gesondert veröffentlicht hatte (1886-1895);
vgl. zur Druckgeschichte:
Mallarmé: Œuvres complètes.
Bd. 2. Hrsg. von Bertrand Marchal. Paris 2003
(= Bibliothèque de la Pléiade, 497), S. 1643 u. 1679-1680.
Eine erste Version dieser Montage erschien im November 1892 in:
Stéphane Mallarmé:
Vers et Prose. Morceaux choisis.
Paris: Perrin 1893;
hier u.d.T.
"Divagation première.
Relativement au vers" (S. 172-194).
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71060h
PURL: https://hdl.handle.net/2027/hvd.32044009617366
Kommentierte und kritische Ausgaben
Übersetzungen ins Deutsche
Übersetzung ins Englische
Werkverzeichnis
Verzeichnisse
Mallarmé: Œuvres complètes.
2 Bde. Hrsg. von Bertrand Marchal.
Paris: Gallimard 1998 u. 2003
(= Bibliothèque de la Pléiade, 65 u. 497).
Bd. 1, S. 1453-1477: Bibliographie.
Bd. 2, S. 1821-1834: Bibliographie.
Imbert, Maurice: Une bibliographie des écrits de Stéphane Mallarmé (1842-1898).
Tusson: du Lérot 2011.
Mallarmé, Stéphane: L'après-midi d'un faune. Églogue.
Paris: Derenne 1876.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k70715c
Mallarmé, Stéphane: Album de vers & de prose.
Bruxelles: Librairie Nouvelle;
Paris: Librairie Universelle 1887.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k710599
Mallarmé, Stéphane: Les poésies de Stéphane Mallarmé:
photolithographiées du manuscrit définitif [...].
Paris: la Revue indépendante 1887.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k713501
Les Poèmes d'Edgar Poe.
Traduction de Stéphane Mallarmé.
Bruxelles: Deman 1888.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10567106
Mallarmé, Stéphane: Pages.
Bruxelles: Deman 1891.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71043x
Mallarmé, Stéphane: Vers et Prose.
Morceaux choisis.
Paris: Perrin 1893.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71060h
URL: https://archive.org/details/versetprosemorce00malluoft [2e édition 1893]
Mallarmé, Stéphane: Oxford, Cambridge.
La Musique et les Lettres.
Paris: Perrin et Cie 1895.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k113400g
Mallarmé, Stéphane: Divagations.
Paris: Fasquelle 1897.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626855p
URL: https://archive.org/details/divagations00mall
Mallarmé, Stéphane: Poésies.
Bruxelles: Deman 1899.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626858x
Mallarmé, Stéphane: Un coup de dés jamais n'abolira le hasard.
Paris: Nouvelle Revue française 1914.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71351c
URL: https://archive.org/details/uncoupdedsjamai00mallgoog
Literatur
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Mallarmé ou la traversée des paradoxes.
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Quelques réflexions à partir de "Crise de vers" de Mallarmé.
In: Colloquium Helveticum 40 (2009), S. 147-164.
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Vogel, Christine: Die Krise des Verses: Paradigma der Sprache und Gesellschaftskritik Mallarmés.
In: Krise und Kritik der Sprache. Literatur zwischen Spätmoderne und Postmoderne.
Hrsg. von Reinhard Kacianka u.a. Tübingen 2004, S. 87-104.
Edition
Lyriktheorie » R. Brandmeyer