Text
Editionsbericht
Werkverzeichnis
Literatur: Vielé-Griffin
Literatur: Sonett
Literatur: Entretiens politiques & littéraires
» » »
Texte zur Baudelaire-Rezeption
Texte zur Verlaine-Rezeption
Texte zur Mallarmé-Rezeption
Texte zur Theorie und Rezeption des Symbolismus
1
[241] Le héros de ce mois, M. José. Maria de Hérédia (1) est particulièrement orthodoxe et complique ses convictions prosodiques de considérations ethnologiques: pour lui, entre l'esprit latin et l'esprit celto-germanique, il y a antagonisme. Soit; mais le champ de bataille de ces deux nobles forces aryennes, n'est-il pas géographiquement, ethnographiquement et historiquement la belle France, forum et champ de mai [242] des races convergentes? La lutte y fut et y sera féconde.
M. de Hérédia a fait, en tous cas, d'admirables sonnets; la noblesse de ses émotions esthétiques, s'exprime noblement en mots sonores; ses souvenirs classiques, il les enserre de bandelettes trois fois trempées et d'une richesse de broderie incomparable, il leur dresse des stèles de toute beauté. Nous voudrions bien, encouragé par sa préface même, considérer d'une vue d'ensemble ces médullaires poèmes épigraphiques ou épigrammatiques, mais, outre que nous nous mettrions en contradiction esthétique avec la nature même de ces compositions (de complicité avec l'auteur, nous dira-t-on, mais ce serait une pauvre excuse), nous risquerions, par autant, des critiques oiseuses. C'est par le détail que vaut le sonnet; il y a là un tact prodigieux, mille et un artifices de technique dont il faut savoir goûter l'habile dissimulation; la rareté voulue des isophonies; la précision lapidaire des termes; le raccourci indispensable des images; la marche savante de la période; la pointe même, parfois, cette italienne. Pour cela il a suffi et il suffira de lire attentivement ce volume presque continuement parfait: de quelle futilité ne serait-il pas en effet et par exemple, de rechercher si l'on peut "forcer" une bête avec le "filet ou l'amorce"? si "forcer" une bête n'est pas la courre jusqu'aux abois et si de pareils engins sont utilisables dans une chasse telle? (2) Nous n'insisterons pas sur cette puérilité; mais ne faudrait-il pas s'attarder en de semblables critiques méticuleuses pour rendre une justice analytique au miniaturiste exquis et au fin ciseleur des trophées?
Hâtons-nous d'ajouter que de telles minimes tares [243] sont très rares dans ces cent cinquante sonnets dont nous goûtons une dizaine à l'égal des plus beaux camées.
Mais enfin la poésie ne s'arrête pas au quatorzième vers, ceux-ci éployassent-ils tous et chacun leur douze syllabes au complet; l'étrange éloge qu'on fît de ce beau talent, disant il a dépeint Cléopâtre en quatorze vers: cela veut-il dire qu'il sera plus noble encore de <portraiturer> cette Egyptienne en treize vers seulement? à ce compte Shakespeare serait décidément un barbare hypertrophique.
Non, cela n'est pas; et M. de Hérédia est si loin d'assigner aux évolutions du poète les limites de l'harmonieux parallélogramme où il se meurt avec l'assurance d'un professionnel et l'aisance d'un grand artiste, qu'il clôt son livre par le premier chant d'un vaste épique. Comme le romancero est aussi superbe.
Car M. de Hérédia est bien un Espagnol de la race des Lucain et des Hugo: comme on dit de tel c'est un beau parleur, on peut dire de lui c'est un magnifique parleur; la fierté hispanique, parfois prolixe ailleurs, se corrige chez lui d'un peu de cette sentencieuse majestas de Rome; il est mieux qu'Espagnol, il est Cubain, il a du sang des conquistadors dans les veines et, ataviquement, aux mains du sang des Astèques – et mieux encore il est poète français et parnassien. M. de Hérédia est la plus complète expression contemporaine de cet esprit latin précis, dogmatique, partant peu large, ami du fini – qu'il méprend pour ce définitif où nul homme n'atteint – ennemi des "nouveautés", nourri de traditions, binaire, canonique, intolérant, Romain.
Il faut en prendre son parti: le Parnasse a son orthodoxie, son droit canon, ses dogmes; non possimus, ils ne peuvent pas.
[244] L'intransigeance, ma foi, a toujours quelque allure: d'ailleurs, si l'excommunication des Luther et des Calvin consola peut-être Rome de la défection des peuples, ceux-ci n'en continuèrent pas moins leur évolution progressive. Nous n'en voudrons donc plus aux parnassiens de la bulle In versificationis anarchiam car la sorte de Luther que nous sommes n'en dira pas moins sa messe dans la cathédrales chismatisée. Au surplus nous vénérons le même Dieu: Rome, il est vrai, garde le latin inintelligible dès l'an 900 et le parnasse pratique encore la prosodie syllabique dont M. Psichari même commence à perdre la notion; la Réforme promut la langue vulgaire, matrice inépuisée: nous œuvrons le rythme libre toujours renouvelé que dicte l'idée émotive. Mais pour divers que soient les rituels, notre culte est le même et la poésie ne pourra que gagner à nos dissentiments: nous savons tel bourg d'Alsace, également départagé entre catholiques et évangélistes, où l'esprit de parti entretient dans l'un et l'autre camp une ferveur sans égale; eh bien! que souhaiter de plus profitable à nos convictions esthétiques qu'un parnasse plus rigide encore et, s'il se peut plus pédant.
Aussi comprenons-nous son angoisse y compatissant par intérêt; oui, le triomphe de M. de Hérédia ne peut porter ombrage qu'aux parnassiens eux-mêmes: l'auteur des Trophées en effet s'il humilie les plus habiles d'entre eux du prestige d'une indubitable supériorité d'écrivain, dans quel troisième dessous ne précipite t-il pas la pauvre écriture, par exemple de M. Coppée! Et certes le conquistador J.-M. de Hérédia, par on ne sait quelle atavique influence aura du fait de sa gloire même épuisé son "charnier" natal, ce parnasse désormais stérile.
* * *
[245] La poésie, immortelle courrière, marche encore à l'avant des générations; si on la voit parfois aux côtés d'un vieillard avec son sourire de gloire, si l'impérial Goethe ou notre royal Hugo, vont, leurs mains dans la sienne vers l'apothéose, c'est qu'ils restèrent la Jeunesse jusqu'aux portes du tombeau. Si vous vous couchâtes au bord du chemin, lassés avant la cinquantaine, usez au moins de tolérance, messieurs nos aînés. En toute impartialité, il semble que ce droit d'excommunication que vous vous arrogeâtes vous le pourriez tempérer de quelque discrétion bienséante, imitant jusqu'en cela l'Eglise romaine dont l'anathème est désormais peu retentissant.
Vous qui réclamiez notre déférence pour votre passé, ne pouviez-vous accorder quelque indulgence à notre avenir?
Il s'écrit en 1893 de beaux poèmes, qui ne sont plus des sonnets il est vrai, des poèmes délicats et berceurs ou mâles et forts de toute énergie, d'intense personnalité surtout, et tels qu'on n'en peut faire des moules et des poncifs; une généreuse renaissance a lieu toute fleurie de sincérités et d'enthousiasmes. Si vraiment vous êtes des Poètes, vous devez vous réjouir dans ce Printemps.
Mais à votre mine aigrie, on vous dirait des versificateurs.
* * *
Vous nous peinez; regardons ailleurs. De la formule l'Art pour l'Art – dont on veut orner une fois encore le guidon de la double réaction esthé[246]tique et sociale – hâtons-nous d'analyser la portée. Nous ne nous attarderions pas à discuter avec la Jeune Belgique – où la polémique est un peu... villageoise, et qui représente peu l'avenir depuis que M. Eekhoud, le vigoureux Flamand, s'est retiré d'elle, et encore moins la Belgique qui rédige l'Art Moderne et la Société Nouvelle, – mais il y a lieu peut-être de préciser une question qui préoccupe la pensée actuelle depuis M. Adolphe <Retté>, de la Plume, jusqu'à M. Ferdinand Brunetière, de la Revue des Deux Mondes.
De même que tout être a son but en soi-même, et que le devoir de tout être est de persister dans son être même, l'art comme conditions d'existence progressive, doit-il avoir son but en soi?
Or l'art n'est pas une entité même morale, l'art est une fonction naturelle dont le but ne saurait être en elle-même pas plus que la mastication ou la déglutition ne peuvent se concevoir comme ayant leur finalité en elles. L'art est ainsi une fonction naturelle de l'homme, la forme suprême de la prière universelle dont la forme rudimentaire naît aux confins indécis de la vie inconsciente pour exceller à la limite extrême de l'extase géniale, – et l'œuvre d'art c'est cette prière perpétuée de par l'ex-voto vivant que quelqu'âme très haute dédia à la Beauté.
Nous dirons donc: la formule l'art pour l'art s'annihile ou se meut en cette autre: l'art pour la beauté.
Mais la Beauté suprême est la toute Perfection; et si l'artiste spécialise, suivant son don, son œuvre de glorification vers l'idéal Beau, il ne déchoit ni ne déroge à son devoir, mais y persiste, à considérer et à proclamer, selon ses forces, l'idéal Juste et l'idéal Vrai.
Car sa voix dût-elle, au prix d'une spécialisation [247] atrophiante sonner plus haute dans le choral perpétuel des anthologies parnasso-sixtines, le poète ne saurait néanmoins se complaire à des vocalises de chapon; et s'il était un instant admissible que l'art eût vraiment en lui-même son but égoïste, le poète dénoncerait, lui, l'ètre de sympathie, à la vindicte sociale, cette classe des artistes la pire des hypertrophies d'une société en déchéance.
Mais cela est absurde; l'artiste, par le fait seul qu'il professe le culte de la Beauté, proclame la Justice et la Vérité; la Vénus de Milo, au dessus des temps et des races, irréfragablement, profère des prophéties d'eurythmies humaines.
Certes, artistes, votre devoir est de persister en votre être, de le soustraire aux contingences amoindrissantes, de l'élever vers l'Absolu, et, ce faisant, vous glorifiez dûment l'humanité dont vous êtes une élite, et la servez d'autant. Mais, évertues, ayez nette conscience de toute la noblesse de votre effort, puisez dans la vaste solidarité de douleur qui vous enveloppe, la puissance de souffrir mieux et plus profondément pour atteindre à cette extrême angoisse, la haute joie – et léguez aux avenirs reculés une affirmation encore, du Dieu latent, un reflet de sa Beauté, une œuvre d'art.
[Die Anmerkungen stehen als Fußnoten auf den in eckigen Klammern bezeichneten Seiten]
[241] (1) Les Trophées, Lemerre édit.
zurück
[242] (2) p. 83.
zurück
Erstdruck und Druckvorlage
Entretiens politiques & littéraires.
Bd. 6, 1893, Nr. 39, 25. März, S. 241-247.
Gezeichnet: Francis Vielé-Griffin.
Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck
(Editionsrichtlinien).
Entretiens politiques & littéraires online
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32767944w/date
URL: http://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/101743978
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000528384
Werkverzeichnis
Verzeichnisse
Barre, André: Le Symbolisme.
Essai historique sur le mouvement symboliste en France de 1885 à 1900.
Suivi d'une Bibliographie de la poésie symboliste.
Paris: Jouve 1911.
[Bd. 2:] Bibliographie de la poésie symboliste.
URL: https://archive.org/details/lesymbolismeessa00barr
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k21337s
Paysac, Henry de: Francis Vielé-Griffin.
Poète symboliste et citoyen américain.
Paris: Nizet 1976.
S. 274-278: Bibliographie.
Vielé-Griffin, Francis: Les Cygnes (Poésies 1885-86).
Paris: Alcan-Lévy o.J. [1887].
S. 15-16: Pour le lecteur.
URL: https://archive.org/details/lescygnesposie00viel
URL: https://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Vielé-Griffin_-_Les_Cygnes,_poésies_1885-86.djvu
Vielé-Griffin, Francis: Joies. Poèmes (1888-1889).
Paris: Tresse et Stock 1889.
S. 11-12: Pour le lecteur.
URL: https://archive.org/details/joiespomes188800viel
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5430398j
URL: https://hdl.handle.net/2027/uva.x002176249
[Vielé-Griffin, Francis]: Les poètes symbolistes.
In: Art et critique. Revue littéraire, dramatique, musicale et artistique.
1889, Nr. 26, 23. November, S. 401-405.
Gez. Alaric Thome; d.i. Francis Vielé-Griffin.
URL: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344306911/date
Vielé-Griffin, Francis: A propos du Vers Libre.
In: Entretiens politiques & littéraires.
1890, 1. März, S. 3-11.
URL: http://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32767944w/date
Vielé-Griffin, Francis:
Qu'est-ce que c'est?
In: Entretiens politiques & littéraires.
1891, 1. März, S. 65-66.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32767944w/date
URL: http://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn
Vielé-Griffin, Francis: Mallarmé
(A propos de Pages – Deman. édit., Bruxelles).
In: Entretiens politiques & littéraires.
1891, August, S. 67-72.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32767944w/date
URL: http://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn
Vielé-Griffin, Francis: Les Cygnes. Nouveaux Poèmes. (1890-91).
Paris: Vanier 1892.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54362255
URL: https://archive.org/details/lescygnesnouveau00vieluoft
URL: https://hdl.handle.net/2027/wu.89008502445
Vielé-Griffin, Francis:
Entretiens sur le Mouvement poétique
In: Entretiens politiques & littéraires.
1893, 25. März, S. 241-247.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32767944w/date
URL: http://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn
Vielé-Griffin, Francis: Emile Verhaeren.
In: La Plume.
Jg. 7, 1895, Nr. 143, 1. April, S. 141-142.
URL: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb38888015g/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/011249182
Vielé-Griffin, Francis: La Poétique nouvelle, à propos
d'un article récent de la Revue des Deux-Mondes.
In: Mercure de France.
Bd. 16, 1895, Oktober, S. 1-9.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34427363f/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/012224415
Vgl.
René Doumic: La Poétique nouvelle.
In: Revue des Deux Mondes.
1895, 15. August, S. 935-946.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32858360p/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/009792455
Vielé-Griffin, Francis: Autour d'une tombe.
In: Mercure de France.
Bd. 17, 1896, Februar, S. 154-157.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34427363f/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/012224415
Vielé-Griffin, Francis: Verlaine (et entre autres) MM. Faguet,
Gaston Deschamps, de Montesquiou, Fouquier, Clément et Petit de Julleville.
In: Mercure de France.
Bd. 20, 1896, Oktober, S. 5-12.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34427363f/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/012224415
Vielé-Griffin, Francis: Le rôle de Stéphane Mallarmé.
In: L'Ermitage.
1898, März, S. 173-176.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32768582k/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000057680
Vielé-Griffin, Francis: Causerie sur Le Vers libre et la Tradition avec des poètes
et notamment avec MM. Remy de Gourmont,Joachim Gasquet et André Gide.
In: L'Ermitage.
1899, August, S. 81-94.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32768582k/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000057680
Vielé-Griffin, Francis: [Réponse à une enquête].
In: Georges Le Cardonnel & Charles Vellay: La Littérature contemporaine (1905).
Opinions des écrivains de ce temps.
Paris: Société du Mercure de France 1905, S. 67-70.
URL: https://archive.org/details/lalittratureco00lecauoft
URL: https://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Le_Cardonnel-Vellay_-_La_Littérature_contemporaine,_1905.djvu
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/100706286
Vielé-Griffin, Francis: [Antwort auf eine Rundfrage zum vers libre].
In: Poesia. Rassegna internazionale.
1906, Heft 12, Januar, [S. 17].
[PDF].
URL: http://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/007832261.
Aufgenommen
Enquête internationale sur le Vers libre
et Manifeste du futurisme par F. T. Marinetti.
Milano: Éditions de "Poesia" 1909, S. 32-34.
URL: https://archive.org/details/vers_1909_images
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/001899847
Vielé-Griffin, Francis: La discipline mallarméenne.
In: La Phalange.
Jg. 1 (1906/07), Nr. 11, 15. Mai 1907, S. 949-954.
[PDF]
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32838947q/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/004309056
Vielé-Griffin, Francis: Une conquête morale.
In: La Phalange.
Jg. 2 (1907/08), Nr. 17, 15. November 1907, S. 415-422.
[PDF]
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32838947q/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/004309056
Vielé-Griffin, Francis: Le Symbolisme Français.
In: La Grande Revue.
Bd. 47, 1908, 25. Januar, S. 298-305.
URL: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344861798/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000535950
Vielé-Griffin, Francis: A la commémoration Stéphane Mallarmé.
In: Vers et prose.
Bd. 29, 1912, April-Juni, S. 66-68.
URL: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34505309x/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000642668
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/008745696
Vielé-Griffin, Francis: Émile Verhaeren.
In: Mercure de France.
Bd. 107, 1914, 16. Februar, S. 673-681.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34427363f/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/012224415
Hinderberger, Hannelise (Hrsg. / Übers.): Französische Symbolisten.
Ausgewählt, übersetzt und mit dem französischen Text herausgegeben.
Heidelberg: Schneider 1960.
Vielé-Griffin, Francis: Oeuvres.
2 Bde. Genève: Slatkine 1977.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k21322r
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k213233
Reprint der Ausgabe Paris 1924/30.
Paysac, Henry de (Hrsg.): André Gide, correspondance avec Francis Vielé-Griffin, 1891 – 1931.
Lyon: Presses universitaires de Lyon 1986.
Kuhn, Reinhard (Hrsg.): Correspondance de Francis Jammes et de Francis Viélé-Griffin, 1893 – 1937.
Genéve: Droz 1966 (= Collection "Textes littéraires français").
Martin-Schmets, Victor (Hrsg.): Albert Mockel / Francis Vielé-Griffin:
Correspondance (1890-1937).
Bruxelles: Académie royale de langue et de littérature françaises 2002.
Boschian-Campaner, Catherine (Hrsg.): Correspondance Vielé-Griffin – Ghéon.
Paris: Champion 2004 (= Bibliothèque des correspondances, 10).
Lachasse, Pierre (Hrsg.): Henri de Régnier / Francis Vielé-Griffin: Correspondance (1883-1900).
Paris: Champion 2012 (= Bibliothèque des correspondances, mémoires et journaux, 66).
Literatur: Vielé-Griffin
Brandmeyer, Rudolf: Poetiken der Lyrik: Von der Normpoetik zur Autorenpoetik.
In: Handbuch Lyrik. Theorie, Analyse, Geschichte.
Hrsg. von Dieter Lamping.
2. Aufl. Stuttgart 2016, S. 2-15.
Kuhn, Reinhard: Viéle-Griffin et les mouvements poétiques de son temps.
In: Mercure de France. Bd. 335, 1959 (März ), S. 447-475.
Millot, Hélène: Arts poétiques, préfaces et manifestes:
la légitimation de l'écriture par le savoir au XIXe siècle.
In: Écrire / Savoir: littérature et connaissances à l'époque moderne.
Hrsg. von Alain Vaillant.
Saint-Etienne 1996 (= Collection "Lieux littéraires", 1), S. 205-227.
Vaillant, Alain: L'Art de la littérature.
Romantisme et modernité.
Paris 2016 (= Études romantiques et dix-neuviémistes, 60).
Literatur: Sonett
Allen, Michael J. (Hrsg.): The Anthem Anthology of Victorian Sonnets.
London 2011.
Birkan-Berz, Carole u.a. (Hrsg.): Migration and Mutation.
New Perspectives on the Sonnet in Translation.
London 2023.
Borgstedt, Thomas: Topik des Sonetts.
Gattungstheorie und Gattungsgeschichte.
Tübingen 2009 (= Frühe Neuzeit, 138).
Cousins, Anthony D. / Howarth, Peter (Hrsg.):
The Cambridge Companion to the Sonnet.
Cambridge u.a. 2011.
Degott, Bertrand / Garrigues, Pierre (Hrsg.): Le Sonnet au risque du sonnet.
Actes du colloque international de Besançon (8, 9 et 10 décembre 2004).
Paris 2006.
Gotterbarm, Mario u.a. (Hrsg.): Sonett-Gemeinschaften.
Die soziale Referentialität des Sonetts.
Paderborn 2019.
Hänselmann, Matthias C. (Hrsg.): Sonette über das Sonett.
Anthologie zum Metasonett in der deutschen Dichtung.
Passau 2021.
Kemp, Friedhelm: Das europäische Sonett.
2 Bde. Göttingen 2002 (= Münchener Universitätsschriften; Münchener komparatistische Studien, 2).
Malech, Dora / Smith, Laura (Hrsg.): The American Sonnet.
An Anthology of Poems and Essays.
Chicago 2023.
Müller, Timo: The African American Sonnet.
A Literary History.
Jackson 2018.
Nickel, Beatrice: Weltwissen und Sonettistik in der Frühen Neuzeit.
Frankreich, Spanien, England und Deutschland.
Tübingen 2012.
Petzold, Jochen: A History of the Sonnet in England:
"A little world made cunningly".
Berlin 2021.
Phelan, Joseph: The Nineteenth-Century Sonnet.
Basingstoke u.a. 2005.
Pötters, Wilhelm: Die Entstehung des Sonetts.
Dichtung und Mathematik am Hofe Kaiser Friedrichs II.
In: Germanisch-romanische Monatsschrift 63 (2013), S. 427-462.
Regan, Stephen: The Sonnet.
Oxford 2019.
Rumeau, Delphine: Pour une histoire transatlantique du sonnet.
In: Vers une histoire littéraire transatlantique.
Hrsg. von Jean-Claude Laborie u.a.
Paris 2018, S. 93-105.
Springfeld, Sara u.a. (Hrsg.): Das Sonett und die Musik.
Poetiken, Konjunkturen, Transformationen, Reflexionen.
Beiträge zum interdisziplinären Symposium in Heidelberg vom 26. bis 28. September 2012.
Heidelberg 2016.
Ughetto, André: Le sonnet, une forme européenne de poésie.
Paris 2005.
Van Remoortel, Marianne: Lives of the Sonnet, 1787-1895.
Genre, Gender, and Criticism.
Burlington, VT 2011.
Wittbrodt, Andreas: Art. Sonett.
In: Handbuch der literarischen Gattungen. Hrsg. von Dieter Lamping.
Stuttgart 2009, S. 688-696.
Literatur: Entretiens politiques & littéraires
Curatolo, Bruno (Hrsg.): Dictionnaire des revues littéraires au XXe siècle.
Domaine français.
Bd. 1. Paris 2014, S. 261-262.
Kalifa, Dominique u.a. (Hrsg.): La Civilisation du journal.
Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle.
Paris 2011.
Millot, Hélène: Discours critique et posture manifestaire
dans les petites revues de la fin du siècle.
In: Presse et plumes. Journalisme et littérature au XIXe siècle.
Hrsg. von Marie-Ève Thérenty u.a.
Paris 2004, S. 499-510.
Pluet-Despatin, Jacqueline u.a. (Hrsg.):
La Belle époque des revues, 1880-1914.
Paris 2002.
Vérilhac, Yoan: La représentation du lectorat dans la jeune critique
des petites revues au tournant de 1890.
In: La production de l'immatériel.
Théories, représentations et pratiques de la culture au XIXe siècle.
Hrsg. von Jean-Yves Mollier u.a.
Saint-Étienne 2008, S. 191-199.
URL: https://books.openedition.org/puse/1638
Vérilhac, Yoan: La Jeune Critique des petites revues symbolistes.
Saint-Étienne 2010 (= Collection "Le XIXe siècle en représentation(s)").
Edition
Lyriktheorie » R. Brandmeyer