Stuart Merrill

 

 

Critique des Poèmes.
Considérations générales

 

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Editionsbericht
Literatur: Merrill
Literatur: La Plume


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Texte zur Baudelaire-Rezeption
Texte zur Verlaine-Rezeption
Texte zur Mallarmé-Rezeption
Texte zur Theorie und Rezeption des Symbolismus

 

A l'invitation qui m'a été adressée de critiquer ici mensuellement les livres de vers, j'ai cru devoir déférer, moins pour porter un jugement nécessairement faillible sur les œuvres qui me seront présentées, que pour exprimer, à leur propos, quelques idées générales d'esthétique.

Ces idées générales, on en fait un peu fi depuis quelques années. On prétend à la légère qu'un poète, s'il chante selon son inspiration, n'a pas à s'en préoccuper. Nulle erreur n'est plus dangereuse. En art, comme en morale, la lutte est constante entre la règle et l'instinct, entre l'inconscience de l'homme qui sent et la conscience de l'artiste qui exprime. Nos âmes ne doivent pas être des harpes éoliennes vibrant follement au moindre souffle, mais des orgues savamment accordées, rendant en harmonieuse musique ce qui leur est venu du vain tumulte de l'air.

J'admets que les nouveaux poètes, obéissant à leur tempérament, aient cru devoir se révolter contre ce qui leur paraissait trop froidement volontaire dans l'art de quelques Symbolistes et de beaucoup de Parnassiens. Je leur rappellerai pourtant que parmi les Parnassiens il y eut Paul Verlaine et Léon Dierx, et que chez les Symbolistes il y a Verhaeren et Vielé-Griffin, qui, pour ne citer que ces quatre noms, furent généralement d'expression directe, ne consentant que rarement à se dissimuler sous des fables ou des symboles. Furent-ils supérieurs à ceux qui, comme Mallarmé et Hérédia, Henri de Régnier et Pierre Quillard (dont je prends de même les noms au hasard) crurent préférable d'extérioriser leur âme en des images de joie ou de douleur? Non. Il faut également admettre en art les Objectifs et les Subjectifs, pour me servir du jargon philosophique des Allemands. Les uns se haussent en quelque sorte à l'archétype de l'homme, et en s'exprimant eux-mêmes, expriment l'humanité. Les autres se révèlent par des signes plus lointains, comme le dramaturge qui reste apparemment absent de la scène où s'agitent les créatures de son esprit.

Je crois nécessaire de redire ces choses. Les jeunes critiques tendent, je ne sais pourquoi, à prêter plus de sincérité au poète qui se montre, si je puis ainsi m'exprimer, dans son héroïque ou douloureuse nudité qu'à celui qui cache sous d'expressives draperies sa beauté ou ses blessures.

L'essentiel est sans doute d'avoir quelque chose à dire, mais l'important est de le savoir dire. L'art n'est pas la vie, tout en s'en inspirant. La vie est brutale et hasardeuse, l'art est circonspect et périphrastique. Le plaisir esthétique vient en grande partie de surprendre l'habileté avec laquelle l'artiste adapte ses moyens d'expression à la finalité de son œuvre, comme la ferveur religieuse du croyant s'augmente du spectacle d'un univers que Dieu, selon lui, a si merveilleusement adapté à ses secrètes intentions.

J'ai l'air de rabâcher des vérités évidentes et universellement admises. Malheureusement j'aurai plus d'une fois l'occasion, au cours de ces critiques, de démontrer combien de soi-disant poètes se contentent de s'exprimer approximativement, lorsqu'ils n'aboutissent pas à de simples interjections ponctuées d'exclamations. Il faut qu'ils apprennent qu'il est un métier de poète, comme il est un métier de peintre, de sculpteur et de musicien.

J'avoue de la mauvaise humeur à propos d'autre chose. Depuis que M. Francis Jammes qui n'est nullement responsable des divagations de ses disciples, a chanté si délicieusement sa vie simple, ses champs aimés et sa petite ville natale, un certain nombre de jeunes gens se sont avisés, sans quitter le café, qu'il poussait des choux à la campagne, que le pain cuit sentait bon, et que la vie du laboureur était noble. Ceci n'est que touchant et même louable. Mais voici que ses jeunes gens assomment leurs aînés, qui n'en peuvent mais, d'un grand mot vague et terrible comme ce qu'il désigne: la Vie. Sans prendre garde que tout ce qui existe par le fait même de son existence, est de la Vie, depuis le travail du manouvrier jusqu'au rêve du génie, ils décrètent que les Symbolistes manquent de Vie. Au nom de la Vie, ils se [40] mettent même à nier Baudelaire, Wagner, Gustave Moreau, et nous opposent Zola, Charpentier, Monet, que nous avons la loyauté d'admirer, persuadés toutefois qu'il y a moins de Vie essentielle, c'est-à-dire plus de détail superflu, dans l'œuvre de ceux-ci que de ceux-là.

Quelques-uns de nos adversaires sont même d'une mauvaise foi qui prête à rire. N'ont-ils pas inventé, pour mieux en triompher, un Symboliste de jeu de massacre, mi-fantoche et mi-épouvantail, doué de tous les vices et de tous les ridicules? Ce Symboliste, dans leur imagination, est né entre 1860 et 1870; il a le cerveau desséché et les muscles atrophiés; il exècre les femmes et fume du chanvre indien. On ne le désigne jamais nommément. C'est le Symboliste en soi, dont la seule invocation permet à nos jeunes amis de s'accorder toutes les vertus qu'ils lui refusent. J'exagère à peine. Qu'on relise dans la seule Revue Naturiste, où je salue pourtant de nobles poètes, Michel Abadie, Albert Fleury, Paul Souchon, les épithètes qu'on décerne à ceux de ma génération: si l'on consent, par exception, à ne pas nous traiter de mort-nés, ce qui est inquiétant lorsqu'on se sent bien vivre, on nous déclare du moins moribonds, ce qui est ennuyeux quand on n'a guère que trente-cinq ans.

Il faudrait pourtant se rappeler que c'est grâce aux Symbolistes que les poètes d'aujourd'hui trouvent un public intéressé à leurs débuts. Vers 1885, la Poésie n'était pas en honneur. Le Naturalisme triomphait. Émile Zola narguait Victor Hugo. Tout Médan jappait à sa suite. Nana faisait le grand écart devant la Venus de Milo, et Coupeau vomissait au pied de l'Apollon du Belvédère. L'âme de la foule s'embrenait. C'était, par tout Paris, un délire de pornographie. La poésie semblait définitivement morte et Zola se vantait de l'avoir tuée. Seul, Catulle Mendès, fort de son invincible optimisme, continuait la lutte au nom de la Beauté, encore qu'il versât parfois lui-même dans la mode du jour, mais au moins sans encanailler la langue française. Il poussa la générosité jusqu'à publier l'Assommoir dans la République des Lettres.

Je reste fidèle à la vérité historique, malgré l'admiration que la plupart d'entre nous portons à Émile Zola, depuis l'acte qui l'a mis à jamais au-dessus des querelles littéraires. Mais je ne traite ici que de littérature, et je suis obligé de réitérer qu'à nos débuts, au moment où il théorisait sur le Naturalisme, Émile Zola fut l'ennemi le plus redoutable de la Poésie; et sans doute l'est-il toujours.

Pourtant Verlaine était là, qui chantait son triste cœur où il pleurait comme il pleut sur la ville; Mallarmé se taisait, les yeux éblouis du songe ensoleillé de son Faune; Villiers de l'Isle-Adam, le cerveau hanté des nobles phrases oratoires d'Axel, courait les bureaux de rédaction pour placer des nouvelles à la main. Parmi les éditeurs, Vanier, timidement, consentait à publier des rares plaquettes de vers qu'il s'empressait d'enterrer, épouvanté de sa propre audace, dans ses vastes et sombres caves. Lemerre hésitait à faire paraître les œuvres de Léon Dierx, que la Jeunesse future devait sacrer prince des poètes. Quant à Charpentier, il pesait sur Paris du poids des centaines de milliers d'éditions des Rougon-Macquart.

En vérité, la Poésie semblait bien morte. C'est néanmoins à cette triste époque que quelques jeunes gens eurent le courage de s'insurger contre le goût populaire. Ce furent d'abord Charles Morice, Jean Moréas, Laurent Tailhade, Maurice Barrès, à qui se joignirent un peu plus tard Jules Laforgue, Henri de Régnier, Gustave Kahn, Francis Vielé-Griffin, Éphraïm Mikhaël. On decouvrait Tristan Corbière et Arthur Rimbaud. On fondait Lutèce, la première de ces publications dont la seule nomenclature emplit l'opuscule que M.  Remy de Gourmont vient de leur consacrer. Au premier groupe adhérèrent bientôt Paul Adam, Albert Aurier, Louis Le Cardonnel, Paul Claudel, Édouard Dubus, Édouard Dujardin, André Fontainas, Paul Fort, René Ghil, André Gide, Remy de Gourmont, A.-Ferdinand Herold, Bernard Lazare, Pierre Louys, Camille Mauclair, Henri Mazel, Maurice du Plessys, Pierre Quillard, Rachilde, Ernest Raynaud, Hugues Rebell, Adolphe Retté, Albert Saint-Paul, Saint Pol-Roux, Albert Samain, Marcel Schwob, Alfred Vallette, Téodor de Wyzewa. En Belgique, Émile Verhaeren, Maurice Maeterlinck, Albert Mockel, [41] Charles van Lerberghe, Eugène Demolder, Georges Rodenbach, Fernand Séverin menaient le bon combat, en parfaite intelligence d'idées et d'idéal avec leurs compagnons d'armes de France. Edmond Picard et Camille Lemonnier les soutenaient de leur nom et de leur influence.

La révolution commencée ne portait pas uniquement sur les lettres et les arts, mais sur toutes les opinions en vogue. C'est grâce aux Symbolistes que les littératures étrangères ne sont plus pour nous lettre morte, que la question sociale est devenue le souci des poètes autant que des politiciens, que la morale en cours s'est depuis peu si largement humanisée. Je prie tous ceux qui pourraient croire à de l'exagération de ma part de relire les collections de la Plume, du Mercure, de la Vogue, de la Revue Blanche, de la Wallonie, des Essais Politiques et Littéraires. Jean Lorrain a bien raison de déclarer que les journalistes d'aujourd'hui vivent sur les idées affirmées depuis quinze ans dans toutes les jeunes revues.

Les écrivains que j'ai cités plus haut n'ont d'ailleurs pas désarmé, et se mêlent toujours passionnément à la vie active. Paul Adam critique avec verve et abondance les mœurs du jour; André Gide exerce une influence certaine sur la jeunesse; Remy de Gourmont tempère de doute et d'ironie les opinions de ses contemporains; A.-Ferdinand Herold met sa science au service des universités populaires et organise avec M. Lucien Vallée les soirées poétiques de la Société pour la Propagation gratuite de l'Art; Bernard Lazare, courageux et modeste, fut l'Éminence Grise de l'affaire Dreyfus; Pierre Louys, qu'on croyait indifférent à ces questions, mène en ce moment, au Journal, une campagne en faveur de la réforme du mariage; Camille Mauclair est un polygraphe compétent et respecté; Henri Mazel traite, en conservateur, de sociologie; Pierre Quillard risque sa liberté en défendant les Arméniens et sa vie en portant par la France, en compagnie de Francis de Pressensé, la parole de justice et de vérité; enfin Adolphe Retté n'a jamais cessé de répandre, avec une fougue qui dut souvent déplaire, les principes de l'Anarchie.

Mais, m'objectera-t-on, beaucoup de ceux que vous nommez parmi les Symbolistes ne sont pas des vôtres, et même repoussent le titre que vous leur donnez. A quoi je répondrai que ce titre, nullement choisi par elle, restera à toute la génération que j'ai dénombrée plus haut, quelque effort qu'elle fasse pour s'en débarrasser. Il n'y eut jamais, je le sais, d'école symboliste dans le sens strict du terme. Il y eut simplement réaction contre le Naturalisme. Mais cette réaction impliquait, de la part de ceux qui la formulèrent, un certain nombre d'idées communes. Constatons, le plus brièvement possible, que les Symbolistes opposèrent la synthèse à l'analyse, le poème lyrique au roman de mœurs, la libre fantaisie des idées à la servile notation des faits. Ils rendirent à Psyché les ailes que les Naturalistes lui avaient rognées.

En dehors de cette communion où chacun conservait sa liberté de pensée, de sentiment et d'expression, les Symbolistes n'ont jamais souscrit à un programme d'école. Deux tentatives furent cependant faites, l'une par M. René Ghil, l'autre par M. Jean Moréas, pour réunir quelques disciples autour d'un maître, ou, si l'on préfère, quelques apôtres autour d'une idée. Mais qui se souvient aujourd'hui de l'école romane ou de l'école évolutive-instrumentiste?

L'avenir dira si l'école Naturiste aura vie plus longue. J'en doute, car en dehors de ses trois protagonistes, MM. Saint-Georges de Bouhélier, Maurice Leblond et Eugène Monfort, je n'y vois qu'un groupement assez factice. Il est difficile de saisir l'idée qui différencie les Naturistes de leurs aînés. Leur principal théoricien, M. Maurice Leblond, qui est un esprit net et avisé, et qui a mené ici même une brillante campagne de critique, perd de sa lucidité dès qu'il entreprend de nous définir les dogmes de son école. J'entends bien qu'il faut aimer la nature, estimer son prochain et cultiver la Beauté. Mais ces excellents sentiments, qui ont cours dans l'humanité depuis Lao-Tsé jusqu'à M. Victor Charbonnel, ne constituent pas une école littéraire. Faut-il plutôt voir dans le Naturisme une nouvelle religion dont M. Saint-Georges de Bouhélier, qui [42] parle souvent de l'apostolat de l'artiste, serait le grand prêtre? Mais nous en connaissons au moins une douzaine qui valent bien la sienne.

Je me reproche de parler avec ironie d'un mouvement qui intéresse nombre d'intelligences. Mais pourquoi épargner, contre son intérêt, M. Saint-Georges de Bouhélier, qui laisse écrire que tout le mouvement moderne, depuis des Encyclopédistes, aboutit à sa personne 1? Il est capable de compromettre par sa mégalomanie les meilleures causes, et même d'éloigner les esprits libres de son Collège d'Esthétique où s'accomplira, j'en suis persuadé, de la bonne et belle besogne. M. de Bouhélier n'a-t-il pas déjà fait preuve d'un talent suffisant pour négliger des procédés de réclame qui sont plus dignes d'un marchand de pastilles que d'un poète?

D'ailleurs la nouvelle génération n'a pas attendu l'Évangile du Naturisme pour affirmer son indépendance et s'éloigner, selon son devoir et notre espérance, de celle qui la précède de dix années. MM. Charles Guérin, Maurice Magre, Paul Lafargue, Edmond Pilon, André Rivoire, Fernand Gregh, pour citer au hasard quelques-uns, ont su réagir par leurs œuvres contre certaines tendances mauvaises du Symbolisme, sans pour cela se soumettre aux ordres d'un caporal de lettres.

L'initié doit toujours tuer l'initiateur. C'est pourquoi nous aimerons de préférence ceux qui nous délaisseront pour augmenter, selon leur génie propre, l'héritage poétique de la France. L'imitation est le signe certain de l'impuissance. Nous ne croyons certes pas, dans la force de notre âge, que notre œuvre soit achevée; mais le domaine spirituel ne se partage pas comme une propriété terrestre, et sous le trône d'Apollon il y a place pour tous les poètes. Nous nous réjouissons que la Poésie se soit élargie, soit devenue plus humaine, s'adresse désormais, sans déchéance, à la multitude. Il semble que la grande âme charitable de Lamartine revive au cœur des jeunes hommes, éclatant en strophes d'espoir à l'aurore du siècle nouveau.

La France n'a jamais été plus riche en poètes. Puissé-je avoir le bonheur d'en découvrir d'inconnus, au cours de cette année où je dois entretenir de poésie les lecteurs de cette revue!

 

P. S. – J'apprends, en corrigeant mes épreuves, la mort d'Emmanuel Signoret. J'en parlerai dans ma prochaine chronique, à propos de sa dernière plaquette, Le Premier Livre des Elégies. Mais je veux dès maintenant, au nom des poètes, envoyer à sa veuve l'expression de notre respectueuse sympathie ainsi qu'aux trois amis qui lui furent fidèles jusqu'à ses derniers moments MM. Calixte Toesca, Paul Souchon et Mécislas Golberg.

 

 

[Fußnote, S. 42]

1. Lire le prospectus du Collège d'Esthétique.   zurück

 

 

 

 

Erstdruck und Druckvorlage

La Plume.
Jg. 13, 1901, Nr. 282, 15. Januar, S. 39-42.

Gezeichnet: STUART MERRILL.

Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck (Editionsrichtlinien).


La Plume   online
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb38888015g/date
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/011249182

 

 

 

Literatur: Merrill

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