Charles Batteux

 

 

Les beaux arts réduits à un même principe

 

Sur la Poësie lyrique.

 

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QUand on examine superficiellement la Poësie lyrique , elle paroît se prêter moins que les autres espèces au principe général qui raméne tout à l'imitation.

Quoi ! s'écrie-t'on d'abord ; les Cantiques des Prophètes , les Pseaumes de David , les Odes de Pindare [236] & d'Horace ne seront point de vrais Poëmes ? Ce sont les plus parfaits. Remontez à l'origine. La Poësie n'est-elle pas un Chant , qu'inspire la joie , l'admiration , la reconnoissance ? N'est-ce pas un cri du cœur , un élan , où la Nature fait tout , & l'Art , rien ? Je n'y vois point de tableau , de peinture. Tout y est feu , sentiment , yvresse. Ainsi deux choses sont vraies : la premiere , que les Poësies lyriques sont de vrais Poëmes : la seconde , que ces Poësies n'ont point le caractère de l'Imitation.

Voilà l'objection proposée dans toute sa force.

Avant que d'y répondre , je demande à ceux qui la font , si la Musique , les Opera , où tout est lyrique , contiennent des passions réelles , ou des passions imitées ? Si les Chœurs des Anciens , qui retenoient la nature originaire de la Poësie , [237] ces Chœurs qui étoient l'expression du seul sentiment , s'ils étoient la Nature elle-même , ou seulement la Nature imitée ? Si Rousseau dans ses Pseaumes étoit pénétré aussi réellement que David ? Enfin , si nos Acteurs qui montrent sur le Théâtre des passions si vives , les éprouvent sans le secours de l'Art , & par la réalité de leur situation ? Si tout cela est feint , artificiel , imité ; la matière de la poësie lyrique , pour être dans les sentimens , n'en doit donc pas être moins soumise à l'Imitation.

L'origine de la Poësie ne prouve pas plus contre ce principe. Chercher la Poësie dans sa premiere origine , c'est la chercher avant son existence. Les Elémens des Arts furent créés avec la Nature. Mais les Arts eux-mêmes , tels que nous les connoissons , que nous les définissons maintenant , sont bien différens de ce qu'ils étoient , quand ils commen[238]cèrent à naître. Qu'on juge de la Poësie par les autres Arts , qui , en naissant , ne furent ou qu'un cri inarticulé , ou qu'une ombre crayonnée , ou qu'un toît étayé. Peut-on les reconnoître à ces définitions ?

Que les Cantiques sacrés soient de vraies Poësies sans être des imitations ; cet exemple prouveroit-il beaucoup contre les Poëtes , qui n'ont que la Nature pour les inspirer ! étoit-ce l'homme qui chantoit dans Moyse , n'étoit-ce point l'Esprit de Dieu qui dictoit ? Il est le maître : il n'a pas besoin d'imiter , il crée. Au lieu que nos Poëtes dans leur yvresse prétendue , n'ont d'autre secours que celui de leur Génie naturel , qu'une imagination échauffée par l'Art , qu'un enthousiasme de commande. Qu' ils ayent eu un sentiment réel de joie : c'est dequoi chanter , mais un couplet ou deux seulement. Si on veut plus d'étendue ; c'est à l'Art à [239] coudre à la piece de nouveaux sentimens qui ressemblent aux premiers. Que la Nature allume le feu ; il faut au moins que l'Art le nourrisse & l'entretienne. Ainsi l'exemple des Prophètes , qui chantoient sans imiter , ne peut tirer à conséquence contre les Poëtes imitateurs.

D'ailleurs , pourquoi les Cantiques sacrés nous paroissent-ils , à nous , si beaux ? N'est-ce point parce que nous y trouvons parfaitement exprimés les sentimens qu'il nous semble que nous aurions éprouvés dans la même situation où étoient les Prophètes ? & si ces sentimens n'étoient que vrais , & non pas vraisemblables , nous devrions les respecter ; mais ils ne pourroient nous faire l'impression du plaisir. De sorte que , pour plaire aux hommes , il faut , lors même qu'on n'imite point , faire comme si l'on imitoit , & donner à la vérité les traits de la vraisemblance.

[240] La Poësie lyrique pourroit être regardée comme une espèce à part ; sans faire tort au principe où les autres se réduisent. Mais il n'est pas besoin de la séparer : elle entre naturellement & même nécessairement dans l'imitation ; avec une seule différence , qui la caractérise & la distingue : c'est son objet particulier.

Les autres espèces de Poësie ont pour objet principal les Actions : la Poësie lyrique est toute consacrée aux sentimens , c'est sa matière , son objet essentiel. Qu'elle s'élève comme un trait de flamme en frémissant , qu'elle s'insinue peu à peu , & nous échauffe sans bruit , que ce soit un Aigle , un Papillon , une Abeille ; c'est toujours le sentiment qui la guide ou qui l'emporte.

Il y a des Odes sacrées , qu'on appelle Hymnes , ou Cantiques : c'est l'expression du cœur , qui admire avec transport la grandeur , la [241] toute-puissance , la bonté infinie de l'être suprême , & qui s'écrie dans l'enthousiasme : coeli enarrant gloriam Dei , & opera ejus annuntiat firmamentum :

Les Cieux instruisent la Terre
A révérer leur Auteur ,
Tout ce que leur globe enserre
Célèbre un Dieu Créateur.
Quel plus sublime Cantique
Que ce concert magnifique
De tous les célestes Corps ?
Quelle grandeur infinie !
Quelle divine harmonie
Résulte de leurs accords !

Il y en a qu'on appelle Héroïques , qui sont faites à la gloire des Héros : Le Poëte

Méne Achille sanglant aux bords du Simoïs ,
Ou fait fléchir l'Escaut sous le joug de Louis
.

Telles sont les Odes de Pindare , & plusieurs de celles d'Horace , de Malherbe & de Rousseau.

[242] Il y en a une troisiéme sorte qui peut porter le nom d'Ode philosophique ou morale. Ce sont celles où le Poëte épris de la beauté de la vertu , ou effrayé de la laideur du vice , s'abandonne aux transports de l'amour ou de la haine que ces objets font naître.

Fortune , dont la main couronne
Les forfaits les plus inouis ,
Du faux éclat qui t'environne
Serons-nous toujours éblouis ? &c.

Enfin la quatriéme espèce ne doit éclore que dans le sein des plaisirs :

Elle peint les festins , les danses & les ris.

Telles sont les Odes Anacréontiques , & la plûpart des Chansons Françoises.

Toutes ces Espèces , comme on le voit , sont uniquement consacrées au sentiment. Et c'est la seule différence , qu'il y ait entre la Poësie ly[243]rique & les autres genres de Poësie. Et comme cette différence est toute du côté de l'objet , elle ne fait aucun tort au principe de l'imitation.

Tant que l'action marche dans le Drame ou dans l'Épopée , la Poësie est épique ou dramatique ; dès qu'elle s'arrête , & qu'elle ne peint que la seule situation de l'ame , le pur sentiment qu'elle éprouve , elle est de soi lyrique : il ne s'agit que de lui donner la forme qui lui convient , pour être mise en chant. Les monologues de Polieucte , de Camille , de Chimene , sont des morceaux lyriques : & si cela est ; pourquoi le sentiment qui est sujet à l'imitation dans un Drame , n'y seroit-il pas sujet dans une Ode ? Pourquoi imiteroit-on la passion dans une Scéne , & qu'on ne pourroit pas l'imiter dans un Chant ? Il n'y a donc point d'exception. Tous les Poëtes ont le même objet , & ils ont tous la même méthode à suivre.

[244] Ainsi , de même que dans la Poësie épique & dramatique , où il s'agit de peindre les actions , le Poëte doit se représenter vivement les choses dans l'esprit , & prendre aussitôt le pinceau ; dans le lyrique , qui est livré tout entier au sentiment , il doit échauffer son cœur , & prendre aussitôt sa lyre. S'il veut composer un Lyrique élevé , qu'il allume un grand feu. Ce feu sera plus doux , s'il ne veut que des sons modérés. Si les sentimens sont vrais & réels , comme quand David composoit ses Cantiques , c'est un avantage pour le Poëte : de même que c'en est un , lorsque dans le Tragique , il traite un fait de l'Histoire tellement préparé , qu'il n'y ait point , ou qu'il y ait peu de changemens à faire , comme dans l'Esther de Racine. Alors l'imitation Poëtique se réduit aux pensées , aux expressions , à l'harmonie , qui doivent être conformes [245] au fonds des choses. Si les sentimens ne sont pas vrais & réels , c'est-à-dire , si le Poëte n'est pas réellement dans la situation qui produit les sentimens dont il a besoin ; il doit en exciter en lui , qui soient semblables aux vrais , en feindre qui répondent à la qualité de l'objet. Et quand il sera arrivé au juste dégré de chaleur qui lui convient ; qu'il chante : il est inspiré. Tous les Poëtes sont réduits à ce point : ils commencent par monter leur Lyre : puis ils en tirent des sons.

C'est ainsi que se sont faites les Odes sacrées , les héroïques , les morales , les anacréontiques ; il a fallu éprouver naturellement ou artificiellement , les sentimens d'admiration , de reconnoissance , de joie , de tristesse , de haine , qu'elles expriment : & il n'y en a pas une d'Horace ni de Rousseau , si elle a le véritable caractère de l'Ode , dont on ne puisse [246] le démontrer ; elles sont toutes un tableau de ce qu'on peut sentir de plus fort ou de plus délicat dans la situation où ils étoient.

De même donc que dans la Poësie épique & dramatique on imite les actions & les mœurs , dans le lyrique on chante les sentimens ou les passions imitées. S'il y a du réel , il se mêle avec ce qui est feint , pour faire un Tout de même nature : la fiction embellit la vérité , & la vérité donne du crédit à la fiction.

Ainsi que la Poësie chante les mouvemens du cœur , qu'elle agisse , qu'elle raconte , qu'elle fasse parler les Dieux ou les Hommes ; c'est toujours un portrait de la belle Nature , une image artificielle , un tableau , dont le vrai & unique mérite consiste dans le bon choix , la disposition , la ressemblance : ut Pictura Poesis .

 

 

 

Übersetzung

 

Über die lyrische Poesie

 

Wenn man die lyrische Poesie oberflächlich untersucht, scheint sie sich weniger als die anderen Arten dem allgemeinen Grundsatz zu bequemen, der alles auf die Nachahmung zurückführt.

Was? Rufen sie sogleich. Die Gesänge der Propheten, die Psalmen Davids, die Oden von Pindar [236] und Horaz sollen keine wahren Gedichte sein? Es sind die vollkommensten. Gehen Sie an den Ursprung zurück! Ist die Poesie nicht ein Singen, eingegeben von der Freude, der Bewunderung, der Dankbarkeit? Ist es nicht ein Schrei des Herzens, ein Schwung, bei dem die Natur alles macht und die Kunst nichts? Ich sehe darin kein Gemälde, keine Malerei. Hier ist alles Feuer, Empfindung, Trunkenheit. Zwei Sachen sind also wahr: erstens, dass die lyrischen Gedichte wahre Gedichte sind; zweitens, dass diese Gedichte nicht die Eigenschaft der Nachahmung haben.

Das ist der Einwand, wenn er in seiner ganzen Stärke vorgebracht wird.

Bevor ich darauf antworte, frage ich diejenigen, die ihn erheben, ob die Musik, die Opern – wo alles lyrisch ist – wirkliche Leidenschaften enthalten oder nachgeahmte Leidenschaften? Ob die Chöre der Alten, die die ursprüngliche Natur der Poesie bewahrten, [237] – diese Chöre, die der Ausdruck allein der Empfindung waren – die Natur selbst waren oder nur die nachgeahmte Natur? Ob Rousseau in seinen Psalmen ebenso wirklich ergriffen war wie David? Schließlich, ob unsere Schauspieler, die auf dem Theater so lebendige Leidenschaften zeigen, sie ohne die Hilfe der Kunst empfinden und allein durch die Wirklichkeit ihrer Situation? Ob, wenn all das vorgetäuscht, künstlich und nachgeahmt ist, die Materie der lyrischen Poesie, um in den Empfindungen zu sein, nicht weniger der Nachahmung unterworfen sein soll.

Auch der Ursprung der Poesie beweist nichts gegen diesen Grundsatz. Die Poesie an ihrem ersten Ursprung aufzusuchen, bedeutet, sie vor ihrer Existenz zu suchen. Die Elemente der Künste wurden mit der Natur geschaffen. Aber die Künste selbst, so wie wir sie kennen, wie wir sie jetzt bestimmen, unterscheiden sich sehr wohl von dem, was sie waren, als sie [238] anfingen zu entstehen. Soll man doch die Poesie ausgehend von den anderen Künsten beurteilen, die im Augenblick ihres Entstehens entweder nur ein unartikulierter Schrei waren, oder ein gekritzelter Schatten, oder ein Dach mit Stütze! Kann man sie wirklich an diesen Bestimmungen wiedererkennen?

Dass die geistlichen Gesänge wahre Dichtungen sein sollen, ohne Nachahmungen zu sein – würde dieses Beispiel viel gegen die Dichter beweisen, die nur die Natur haben, um inspiriert zu sein? War es der Mensch, der in Moses sang – war es nicht vielmehr der Geist Gottes, der diktierte? Er ist der Meister, er hat es nicht nötig, nachzuahmen, er erschafft. Unsere Dichter hingegen haben in ihrer vorgeblichen Trunkenheit keinen anderen Beistand als den ihres natürlichen Genies, als eine von der Kunst erhitzte Einbildungskraft, als einen gesteuerten Enthusiasmus. Und mögen sie eine wirkliche Empfindung von Freude gehabt haben, dann ist es etwas Singbares, aber nur eine oder zwei Strophen. Wenn man Längeres will, kommt es der Kunst zu, [239] dem Stück neue Empfindungen hinzuzufügen, die den ersten ähnlich sind. Mag die Natur auch das Feuer entfachen, die Kunst muss es wenigstens nähren und unterhalten. So gesehen kann man aus dem Beispiel der Propheten, die sangen, ohne nachzuahmen, nichts gegen die nachahmenden Dichter ableiten.

Warum übrigens erscheinen uns die geistlichen Gesänge so schön? Ist es nicht darum, weil wir in ihnen die Empfindungen vollendet ausgedrückt finden, die, so scheint es, wir auch in der Situation empfunden hätten, in der die Propheten waren? Und wenn diese Empfindungen bloß wahr wären und nicht zugleich wahrscheinlich, müssten wir sie zwar anerkennen, aber sie könnten uns nicht den Eindruck des Vergnügens geben. Um den Menschen zu gefallen, muss man dergestalt, selbst dann, wenn man nicht nachahmt, doch so tun, als ob man nachahmte und der Wahrheit die Züge der Wahrscheinlichkeit geben.

[240] Die lyrische Poesie könnte wie eine Art für sich betrachtet werden, ohne den Grundsatz zu beeinträchtigen, auf den die anderen sich einschränken. Aber es ist nicht notwendig, sie abzusondern; sie verbindet sich auf natürliche und sogar notwendige Weise mit der Nachahmung – mit einem einzigen Unterschied, der sie charakterisiert und unterscheidet, und das ist ihr besonderer Gegenstand.

Die anderen Arten der Poesie haben als ihren wichtigsten Gegenstand die Handlungen. Die lyrische Poesie ist ganz den Empfindungen gewidmet; das ist ihre Materie, ihr wesentlicher Gegenstand. Ob sie sich wie eine bebende Flamme erhebt, ob sie sich nach und nach einschmeichelt und uns ohne Lärm wärmt, ob es ein Adler ist, ein Schmetterling, eine Biene – immer ist es die Empfindung, die sie leitet oder mit sich reißt.

Es gibt geistliche Oden, die man Hymnen oder Gesänge nennt. Das ist der Ausdruck des Herzens, das mit Leidenschaft die Größe bewundert, die [241] Allmacht, die unendliche Güte des obersten Wesens und das im Enthusiasmus ausruft: Die Himmel erzählen den Ruhm Gottes, und das Firmament verkündigt seine Werke:

Die Himmel lehren die Erde,
Ihren Urheber zu verehren,
Alles, was ihre Kugel umschließt,
Feiert einen Gott als Schöpfer.
Welcher Gesang wäre erhabener
Als dieses wunderbare Konzert
Aller himmlischen Gebilde?
Welche unendliche Größe!
Welche göttliche Harmonie
Folgt aus ihren Akkorden?

Es gibt solche, die man heroisch nennt und die zum Ruhm der Helden gemacht sind. Der Dichter

Führt den blutenden Achill zu den Ufern des Simoïs
Oder lässt die Schelde sich beugen unter Ludwigs Joch.

So sind die Oden des Pindar und mehrere von Horaz, Malherbe und Rousseau.

[242] Es gibt eine dritte Art, die den Namen der philosophischen oder moralischen Ode tragen kann. Es sind diejenigen, in denen der Dichter, ergriffen von der Schönheit der Tugend oder erschrocken über die Hässlichkeit des Lasters, sich der Leidenschaft der Liebe oder des Hasses hingibt, die diese Gegenstände hervorrufen.

Schicksal, dessen Hand
Die unerhörtesten Missetaten krönt,
Werden wir immer geblendet sein
Vom falschen Schein, der dich umgibt? Etc.

Die vierte Art endlich darf sich nur mitten im Vergnügen entfalten:

Sie malt die Feste, die Tänze und das Lachen.

So sind die anakreontischen Oden und die Mehrzahl der französischen Lieder.

Alle diese Arten sind, wie man sieht, einzig der Empfindung gewidmet. Und das ist der einzige Unterschied, den es zwischen der lyrischen Poesie [243] und den anderen Gattungen der Poesie gibt. Und da dieser Unterschied ganz auf der Seite des Gegenstands liegt, beeinträchtigt er nicht den Grundsatz der Nachahmung.

So lange die Handlung im Drama oder im Epos fortschreitet, ist die Poesie episch oder dramatisch; sobald sie anhält und allein den Seelenzustand malt, die reine Empfindung, die sie spürt, ist sie von sich aus lyrisch; es handelt sich nur darum, ihr die angemessene Form zu geben, damit sie Gesang werden kann. Die Monologe des Polieucte, der Camille, der Chimène sind lyrische Stücke. Und wenn es so ist: Warum sollte die Empfindung, die der Gegenstand der Nachahmung in einem Drama ist, nicht Gegenstand einer Ode sein? Warum würden wir die Leidenschaft in einer Szene nachahmen und könnten es nicht in einem Lied? Es gibt also keine Ausnahme. Alle Dichter haben denselben Gegenstand, und sie müssen alle demselben Verfahren folgen.

[244] Also muss der Dichter – wie in der epischen und dramatischen Poesie, wo es darum geht, die Handlungen zu malen – sich die Dinge lebhaft in seinem Geist vorstellen und sogleich den Pinsel ergreifen; im Lyrischen, das gänzlich der Empfindung gewidmet ist, muss er sein Herz in Wallung bringen und sogleich die Leier ergreifen. Wenn er ein gehobenes lyrisches Stück komponieren will, soll er ein großes Feuer entfachen. Dieses Feuer wird schwächer sein, wenn er nur gemäßigte Töne haben will. Wenn die Empfindungen wahr und wirklich sind, wie im Falle Davids, als er seine Gesänge komponierte, ist das ein Vorteil für den Dichter; so wie es ebenso einer ist, wenn er in der Tragödie eine historische Tatsache behandelt, die – wie in der "Esther" von Racine – schon von sich aus so beschaffen ist, dass er keine oder nur wenige Änderungen anzubringen hat. Die poetische Nachahmung also beschränkt sich auf Gedanken, auf Ausdrücke und auf Harmonie, die [245] dem Wesen der Dinge angemessen sein müssen. Wenn die Empfindungen nicht wahr und wirklich sind, das heißt, wenn der Dichter nicht wirklich in der Situation ist, die die Empfindungen hervorbringt, die er benötigt, so muss er solche in sich selbst erregen, die den wahren ähnlich sind; er muss solche vortäuschen, die der Beschaffenheit des Gegenstands entsprechen. Und wenn er den richtigen Grad der Hitze erreicht hat, der ihm angemessen erscheint, soll er singen: Er ist inspiriert. Alle Dichter sind darauf angewiesen, so zu verfahren. Sie beginnen damit, ihre Leier zu stimmen, und dann bringen sie die Töne aus ihr hervor.

So sind die geistlichen, die heroischen, die moralischen und die anakreontischen Oden entstanden. Die Empfindungen, die sie ausdrücken – Bewunderung, Dank, Freude, Trauer, Hass – mussten auf natürliche oder künstliche Weise erlebt werden. Und es gibt keine Ode von Horaz oder Rousseau, sofern sie überhaupt deren wahren Charakter hat, an der man es nicht [246] beweisen kann; sie sind alle ein Gemälde dessen, was man an Stärkstem und Feinstem in der Situation empfinden kann, in der sie sich befanden.

So wie man also in der epischen und dramatischen Poesie die Handlungen und Sitten nachahmt, so besingt man in der lyrischen die Empfindungen und die nachgeahmten Leidenschaften. Wenn es darin etwas Wirkliches gibt, vermischt es sich mit dem Vorgetäuschten, um daraus ein Ganzes von einheitlicher Natur zu machen. Die Erfindung verschönert die Wahrheit, und die Wahrheit gibt der Erfindung Glaubwürdigkeit.

Ob die Poesie also die Bewegungen des Herzens besingt, ob sie handelt, erzählt oder die Götter und Menschen sprechen lässt – immer handelt es sich um ein Bildnis der schönen Natur, ein künstliches Bild, ein Gemälde, dessen wahres und einziges Verdienst in der richtigen Wahl besteht, in der Anordnung und Ähnlichkeit: Damit die Poesie ein Gemälde sei.

(Übersetzung: Rudolf Brandmeyer)

 

 

 

 

Erstdruck und Druckvorlage

Charles Batteux: Les beaux arts réduits à un même principe.
Paris: Durand 1746, S. 235-246.

URL: https://archive.org/details/lesbeauxartsredu00batt
URL: https://archive.org/details/gri_000033125008530772
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65582533
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/100242827

Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck (Editionsrichtlinien).

 

 

Weitere Auflagen (1747 – 1773)

 

 

Übersetzungen ins Deutsche

 

 

Kommentierte und kritische Ausgaben

 

 

 

 

Werkverzeichnis


Verzeichnisse

Jaumann, Herbert: Handbuch Gelehrtenkultur der Frühen Neuzeit.
Bd. 1: Bio-bibliographisches Repertorium.
Berlin u.a.: de Gruyter 2004.
S. 73: Art. Batteux.

Branca-Rosoff, Sonia (Hrsg.): La Leçon de lecture. Textes de l'Abbé Batteux.
Paris: Édition des Cendres 1990 (= Collection "Archives du commentaire").
S. 152-154: Werkverzeichnis Batteux.



Batteux, Charles: Les beaux arts réduits à un même principe.
Paris: Durand 1746.
S. 235-246: Sur la Poësie lyrique.
URL: https://archive.org/details/lesbeauxartsredu00batt
URL: https://archive.org/details/gri_000033125008530772
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65582533
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/100242827

Batteux, Charles: Les beaux arts réduits à un même principe.
2. Aufl. Paris: Durand 1747.
S. 244-255: Sur la Poësie lyrique.
URL: books.google.de/books?id=TStKAAAAcAAJ
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63528228
PURL: http://mdz-nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bvb:12-bsb10573244-5
URL: http://catalog.hathitrust.org/Record/008977348
URL: https://archive.org/details/lesbeauxartsredu00batt_0

Batteux, Charles: Cours de belles-lettres distribué par exercice.
4 Bde. Paris: Desaint & Saillant 1747-1750.
Bd. 2, 1748: [Gedichtformen].
PURL: http://mdz-nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bvb:12-bsb10573677-7

Batteux, Charles: Cours de belles-lettres ou Principes de la littérature.
Nouvelle Edition. 4 Bde. Paris: Dessaint & Saillant, Durand 1753.
Bd. 3, S. 1-87: Sur la Poesie Lyrique.
URL: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6274422t
URL: https://archive.org/details/coursdebellesle00battgoog
URL: http://catalog.hathitrust.org/Record/008689451

Batteux, Charles: Principes de la littérature.
Nouvelle Edition. 5 Bde. Paris: Dessaint & Saillant 1764.
Bd. 3, S. 233-327: Traité de la Poesie Lyrique.
URL: https://archive.org/details/principesdelali14battgoog
URL: http://catalog.hathitrust.org/Record/008656262

Batteux, Charles: Les beaux arts réduits à un même principe.
Paris: Saillant & Nyon 1773.
Reprint. Genève: Slatkine 2011.
S. 316-329: Sur la Poësie lyrique. [PDF]

Batteux, Charles: Principes de la littérature.
Cinquieme Édition. 5 Bde. Paris: Saillant & Nyon 1774.
Bd. 3, S. 213-298: Traité de la Poesie Lyrique.
PURL: http://mdz-nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bvb:12-bsb10573251-4







Kommentar

 

Batteux' folgenreiches Unternehmen, die "poésie lyrique" als Gattung aufzustellen, und zwar aus einem Grundsatz, der gleichermaßen für Drama und Epos galt, versteht sich als eine Fortschreibung der aristotelischen Poetik. In ihr, die gleichfalls nach Gattungen differenziert, kommt die Lyrik nicht vor. Denn Aristoteles versteht Dichtung als Nachahmung menschlicher Handlungen und hat unter dieser Voraussetzung eine Poetik der dramatischen und epischen Gattung geschrieben. Lyrik aber war für ihn aus einem solchen Ansatz nicht zu begreifen; sie blieb – so die einhellige Forschungsmeinung – unbesprochen, weil sie mit dem Nachahmungsgrundsatz nicht vereinbar war (Halliwell 1986: 280 ff., Calame 1998: 108 f., Guerrero 2000: 30 ff.).

Wenn Batteux im Kapitel über die lyrische Poesie auf diese Lücke zu sprechen kommt, konzediert er für einen Augenblick, in dem er ihren Ausschluss aus einer auf den Nachahmungsgrundsatz gegründeten Gattungstheorie anzudenken scheint, die Möglichkeit einer Sonderstellung der lyrischen Poesie, die sich seit Aristoteles ohne einen Gattungsbegriff von Lyrik behauptet hatte. Tatsächlich zielt dann aber sein eigener Ansatz doch auf ihre Aufnahme in eine Gattungstheorie, die auch für diese scheinbar inkompatible Form vom Nachahmungsgrundsatz ausgeht. Letzterer ist nach Batteux dafür auch geeignet, denn die differentia specifica der lyrischen Poesie lässt sich innerhalb seines Horizonts durchaus begreifen:

Die lyrische Poesie könnte wie eine Art für sich betrachtet werden, ohne den Grundsatz zu beeinträchtigen, auf den die anderen sich einschränken. Aber es ist nicht notwendig, sie abzusondern; sie verbindet sich auf natürliche und sogar notwendige Weise mit der Nachahmung – mit einem einzigen Unterschied, der sie charakterisiert und unterscheidet, und das ist ihr besonderer Gegenstand (S. 240).

(La Poësie lyrique pourroit être regardée comme une espèce à part ; sans faire tort au principe où les autres se réduisent. Mais il n'est pas besoin de la séparer : elle entre naturellement & même nécessairement dans l'imitation ; avec une seule différence , qui la caractérise & la distingue : c'est son objet particulier).

Mit dieser Verlagerung des Problems auf die Ebene des Gegenstands ist für Batteux ein Begreifen der Lyrik als Gattung möglich geworden. Die für ihre Konstruktion entscheidende Division der Gattungen nach dem Gegenstandskriterium verbleibt bei Batteux sehr wohl unter dem Regime des Nachahmungsgrundsatzes, der allerdings, und zwar stillschweigend, um den ehemals selbstverständlichem Gegenstand der Nachahmung, die Handlung, bereinigt wird. Nachahmung wird eine Ähnlichkeitsrelation, in der vielerlei Gegenstände stehen können und nicht mehr allein Handlungen. Im Rahmen dieser neuen Voraussetzung für die traditionelle Divisionsaufgabe der Gattungstheorie werden die Handlungen verfügbar als Auszeichnung des Gegenstands der anderen Gattungen. Sie können jetzt als differentia specifica der "anderen Arten der Poesie" fungieren, neben denen auch die Lyrik mit ihrem spezifischen Gegenstand stehen kann:

Die anderen Arten der Poesie haben als ihren wichtigsten Gegenstand die Handlungen. Die lyrische Poesie ist ganz den Empfindungen gewidmet; das ist ihre Materie, ihr wesentlicher Gegenstand (S. 240).

(Les autres espèces de Poësie ont pour objet principal les Actions : la Poësie lyrique est toute consacrée aux sentimens , c'est sa matière , son objet essentiel).

Diese Unterscheidung der Arten der Poesie nach ihrem Gegenstand führt zur Aufnahme der lyrischen Poesie in den Kreis der (nachahmenden) Gattungen und dort zu ihrer aus ihrem genuinen Gegenstand begriffenen, gleichberechtigten Stellung neben den "anderen Arten", nämlich Drama und Epos.

Mit dieser Platzierung beginnt ein lyriktheoretischer Diskurs, in dem fortan wenigstens zwei Fragen gestellt werden können, die seine Triftigkeit und Attraktivität garantieren. Erstens die Systemfrage: Wie ist das Ganze aller Gattungen zu verstehen, von dem die Lyrik einen notwendigen Teil bilden soll? Mit dieser Frage partizipiert die Lyrik auch an der Geltung der großen Gattungen und ihrer Theorien. Zweitens die Wesensfrage: Was begründet die Einheit des neuen Teilgebiets? Die Theorie der Lyrik steht nun unter der sie nicht weniger auszeichnenden Anforderung, die Fülle der seit der Antike existierenden sog. "kleinen Formen", die je für sich auch theoretisch schon gewürdigt worden waren, als Unterarten einer Gattung zu begreifen. Die Aufgabe einer starken Synthese steht also auf der Tagesordnung der Gattungstheoretiker, und sie kann dort auch verbleiben, wenn – gerade in der Auseinandersetzung mit Batteux – die Antworten auf die Systemfrage sich ändern, und sie kann sich sogar von der Systemanforderung völlig befreien, wenn letztere ihre Geltung bzw. Dringlichkeit im Prozess der Auflösung der klassifikatorischen Tradition der Gattungstheorie vorübergehend verliert.

An dem mit Batteux gegebenen Anfang solcher Lyriktheorie stellen sich der Untersuchung die zwei Fragen wie folgt dar. Erstens: Welche Umdeutungen musste Batteux am aristotelischen Verständnis von Dichtung vornehmen, um die lyrische Poesie "auf natürliche und sogar notwendige Weise" in den Kreis der nachahmenden Gattungen aufnehmen zu können? Zweitens: Was sind "Empfindungen", wenn sie Gegenstand der Lyrik und also Objekt einer künstlerischen Bearbeitung werden, und inwiefern ist ihr Begriff geeignet, die Synthese der neuen Gattung und ihrer Unterarten zu leisten?

 

Nachahmung: Batteux und Aristoteles

Aristoteles hat im ersten Kapitel seiner Poetik die Gattungen der Dichtkunst insgesamt als "Nachahmungen" definiert und sie auf diesem Niveau nach drei Kriterien unterschieden:

Die Epik und die tragische Dichtung, ferner die Komödie und die Dithyrambendichtung sowie – größtenteils – das Flöten- und Zitherspiel: sie alle sind, als Ganzes betrachtet, Nachahmungen (miméseis). Sie unterscheiden sich jedoch in dreifacher Hinsicht voneinander: entweder dadurch, daß sie durch je verschiedene Mittel, oder dadurch, daß sie je verschiedene Gegenstände, oder dadurch, daß sie auf je verschiedene und nicht auf dieselbe Weise nachahmen (Aristoteles: Poetik; übers. Fuhrmann 1976, S. 37).

Diese Definition der Gattungen als Nachahmungen nebst der Möglichkeit ihrer Unterscheidung nach drei Kriterien war für jede sich auf Aristoteles berufende Theorie die entscheidende Vorgabe, wenn es darum ging, ein System der Gattungen aufzustellen (Scherpe 1968: 6 ff.; Genette 1990: 17 ff., 32 ff.; Trappen 2001: 56 ff.). Auch Batteux fühlt sich dieser Grundaufgabe der Division, d.h. der nach Differenzierungkriterien vorzunehmenden Aufteilung des genus (Dichtung) in seine species (Gattungen) verpflichtet. Er stellt den konkreten Erörterungen der einzelnen Gattungen u.a. ein Kapitel voran, das schon durch seinen Titel auf die klassische Referenzstelle verweist: "Die Einteilungen der Poesie liegen im Begriff der Nachahmung" (Les Divisions de la Poësie se trouvent dans l'Imitation; Troisième Partie, Section Première, Chapitre II). Es ist nun mehr als erstaunlich, dass Batteux in diesem Kapitel zwar auf die aristotelischen Differenzierungskriterien eingeht, aber in keiner Weise auf die naheliegende Aufgabe, auf diesem Wege auch die Lyrik in das System einer Nachahmungslehre zu integrieren. Er wird es in dem Kapitel, das der lyrischen Poesie gewidmet ist, schließlich tun, und zwar auf dem Wege der oben zitierten Aufteilung der "Arten" der Poesie, aber dort, wo die Systemanforderungen als solche zur Sprache kommen, ist von der neuen Gattung oder gar ihrer Systemstelle tatsächlich mit keinem Wort die Rede.

Im Kapitel über "Die Einteilungen der Poesie" nimmt Batteux sich als Erstes das bei Aristoteles an dritter Stelle stehende Differenzierungskriterium vor, das die Dichtung nach der Art und Weise der Nachahmung aufteilt. Es ist das Kriterium der Redeweise (Scherpe 1968: 7 ff.; Halliwell 1986: 128; Cullhed 2002: 128 f., 166 f.). Im dritten Kapitel seiner Poetik hat Aristoteles es näher ausgeführt und drei Redeweisen unterschieden:

Nun zum dritten Unterscheidungsmerkmal dieser Künste: zur Art und Weise, in der man alle Gegenstände nachahmen (mimeísthai) kann. Denn es ist möglich, mit Hilfe derselben Mittel dieselben Gegenstände nachzuahmen, hierbei jedoch entweder zu berichten (apangéllein) – in der Rolle eines anderen, wie Homer dichtet, oder so, daß man unwandelbar als derselbe spricht – oder alle Figuren als handelnde (práttontes) und in Tätigkeit befindliche auftreten zu lassen (Aristoteles: Poetik; übers. Fuhrmann 1976, S. 42).

Batteux seinerseits, um zum Redekriterium zu kommen, wählt allerdings nicht den aristotelischen Ausgangspunkt; vielmehr geht er von den Modi aus, in denen der Mensch Kenntnisse von der Außenwelt erwirbt: "durch die Augen oder durch die Ohren" (par les yeux ou par les oreilles; S. 146). Der Mensch sieht die Dinge selbst, oder andere erzählen ihm davon. Diese eher anthropologische Division führt bei Batteux ohne weitere Vermittlungen direkt zu der der Poesie

und teilt sie in zwei Arten, deren eine dramatisch ist, wo wir die Dinge vor unseren Augen dargestellt sehen, oder wo wir die direkten Reden der handelnden Personen hören; die andere ist episch, wo wir nichts direkt selbst weder sehen noch hören, wo uns Alles erzählt wird. (S. 146).

(& la partage en deux espèces , dont l'une est Dramatique , où nous voyons les choses représentées devant nos yeux , où nous entendons les discours directs des personnes qui agissent ; l'autre Epique , où nous ne voyons ni n'entendons rien par nous-mêmes directement , où tout nous est raconté.)

Zur Absicherung dieser Differenz zitiert Batteux im unmittelbaren Anschluss aus der Poetik des Horaz: "Aut agitur res in scenis, aut acta refertur (Ars poetica, V. 179). Tatsächlich unterscheidet Horaz an dieser Stelle aber allein die dramatischen Formen von Darstellung und Bericht; keineswegs meint er an dieser Stelle die Unterscheidung von Drama und Epos. Batteux differenziert tatsächlich auf den Spuren des aristotelischen Differenzierungskriteriums der Redeweise. Dafür spricht auch, dass er im Fortgang seiner Explikationen die bei Horaz nicht vorgesehene, bei Aristoteles aber implizierte Mischgattung, das genus mixtum aus epischen und dramatischen Anteilen aufführt, um die Division nach dem Redekriterium zu vervollständigen und abzuschließen.

Es ist offensichtlich, dass Batteux die aristotelische Aufteilung der Gattungen nach den für sie grundlegenden Redeweisen kennt, und ebenso deutlich, dass er es unterlässt, die lyrische Poesie als Redeweise zu identifizieren und nach diesem Kriterium in ein Gattungssystem aufzunehmen.

Die Nichtbeachtung der Lyrik im Grundlagenkapitel über die möglichen Divisionen der Gattungen wird noch offensichtlicher und zugleich noch rätselhafter, wenn man feststellen muss, dass auch bei der Explikation und Applikation des zweiten Kriteriums, dem des Gegenstands, die lyrische Poesie nicht erwähnt wird, obwohl doch hier die Systemvorgabe des Gegenstandskriteriums die – im späteren Lyrikkapitel auf ihm beruhende – Aufnahme der neuen Gattung möglich gemacht hätte und sich geradezu als leicht durchzuführen anbietet. Statt, wie zu erwarten, mit Hilfe des zweiten Kriteriums zu verschiedenen Gegenständen zu kommen und deren Eignung für die einzelnen Gattungen zu erörtern, spricht Batteux, ganz im Sinne des aristotelischen Verständnisses von Dichtung, nur von "Handlungen" (actions, S. 147) als den Gegenständen, die allein solche der nachahmenden Poesie sein können. Er führt dann auch die nach solchem Verständnis geeigneten Gattungen auf; die lyrische Poesie fehlt in diesem Katalog und wird auch als eine sich nicht fügende Form nicht erwähnt.

Gemessen an einem heutigen Verständnis von Theorie ist das zweifellos eine beträchtliche Lücke, die sich hier zwischen einem Theorem und seiner Anwendung auftut. Wahrscheinlich ist die Annahme angemessen, dass Batteux im Grundlagenkapitel sich allein als Ausleger der aristotelischen Division der (Handlungen nachahmenden) Gattungen versteht und die Besprechung der auf dieser Basis inkompatiblen lyrischen Poesie auf ein späteres Kapitel verschiebt, weil er dort die Division auf ein neues, stillschweigend eingeführtes Verständnis der ganzen Klasse der Dichtung gründet. In jedem Fall ist es wenig ergiebig, weiter nach den Gründen des tatsächlichen Verschweigens der Lyrik im Grundlagenkapitel der Divisionen zu suchen. Wichtiger ist, dass das Werk weitere Theoreme enthält, die es Batteux möglich machen, die lyrische Poesie schließlich "auf natürliche und sogar notwendige Weise" als eine nachahmende Gattung der Dichtung zu verstehen.

Dieses fehlende Glied sind Batteux' Ausführungen über den Begriff der Nachahmung im zweiten und dritten Kapitel des ersten Teils, die mit ihren Explikationen der Natur der nachahmenden Künste und des auf Nachahmung verpflichteten Genies die Grundlagen des Werks legen. Hier finden sich die schon angesprochene Umdeutung des aristotelischen Nachahmungsbegriffs, die die Aufnahme der Lyrik in den Kreis der Gattungen möglich macht und zugleich weitere Modifizierungen des Leitbegriffs, die geeignet sind, im Kapitel über die lyrische Poesie die Darstellung von Empfindungen als deren Nachahmung zu verstehen.

"Was nachahmen heißt" (ce que c'est qu'imiter, S. 10) – als Antwort auf diese im Titel des zweiten Kapitels exponierte Frage fixiert Batteux zunächst eine bedeutende Rahmenbedingung jedweder Explikation von Nachahmung. Dabei ist es für den modernen Geist dieser Bedingung bezeichnend, dass er hier, ebenso wie bei der Vorstellung der Division der Gattungen nach dem Redekriterium, nicht von Aristoteles ausgeht, sondern von einer anthropologischen Annahme:

Der menschliche Geist kann nur in uneigentlicher Bedeutung erschaffen: Alle seine Hervorbringungen tragen die Spur einer Vorlage (S. 10).

(L'Esprit humain ne peut créer qu'improprement : toutes ses productions portent l'empreinte d'un modéle.)

Unter dieser Voraussetzung sind die Künstler nicht als Schöpfer zu begreifen: Sie "entdecken nur, was vorher existierte" (ne découvrent que ce qui existoit auparavant, S. 11). Mit Nachdruck wird darum dem Künstler die Aufgabe der Gründung und Erweiterung seiner Kenntnisse aus empirischer Einstellung zugewiesen, und als Inbegriff aller erkennbaren Objekte dient dabei die "Natur". Von ihrem Status als unumgänglicher Vorlage ausgehend, begründet sich die entscheidende Einschränkung bzw. Ausrichtung des künstlerischen Schaffens: "Er kann ihr [der Natur] also nur folgen und sie nachahmen" (il ne peut donc que la suivre & et l'imiter, S. 12). So überrascht es nicht, dass Batteux die im Titel dieses Kapitels exponierte Ausgangsfrage aller Überlegungen zur Nachahmung zunächst wie folgt beantwortet: "Nachahmen bedeutet, eine Vorlage zu kopieren" (Imiter , c'est copier un modéle; S. 12).

Diese Explikationen sind mit dem aristotelischen Nachahmungsbegriff nicht zu vereinbaren. Letzterer geht nicht von einer empirischen, beim Erwerb der Kenntnisse einsetzenden Einstellung zur Wirklichkeit aus, aus der heraus letztere als notwendige Vorlage der Kunst zu begreifen wäre und von der ausgehend die entsprechenden Anforderungen an den Künstler sich zwingend ergeben. In seiner Poetik werden zwar alle Gattungen der Dichtkunst als Nachahmungen verstanden (Kap. 1), aber die Dichter als die "Nachahmenden ahmen handelnde Menschen nach" (Kap. 2; übers. Fuhrmann, S. 40); "das, was er [der Dichter] nachahmt, sind Handlungen" (Kap. 9; übers. Fuhrmann, S. 60). Der Nachahmungsbegriff fungiert bei Aristoteles poetologisch, und es ist die Leitgattung der Tragödie, an der er exemplarisch begreift, was als Gegenstand der Dichtung gelten kann (Halliwell 1986: 126 ff., 280 ff.).

Batteux hingegen kennt keine Leitgattung. Er setzt, um überhaupt zu Gegenständen der Kunst kommen zu können, als erstes ein Verhältnis von Vorlage und Kopie an, aus dem aber auf keine Weise privilegierte Gegenstände oder gar Gattungen folgen können, sondern allein Nachahmungen, die "Ähnlichkeiten" (ressemblances; S. 14) beinhalten. Batteux' Kunstverständnis bleibt zwar einerseits uneingeschränkt im Banne des Nachahmungsbegriffs, aber die Befreiung von der aristotelischen, d.h. an der dramatischen Gattung orientierten Bedeutung des Begriffs ist andererseits nicht weniger bemerkbar. Und unter der Voraussetzung, das Nachahmungsgebot vom Paradigma handelnder Menschen abzulösen, ist die Integration einer lyrischen Poesie der "Empfindungen" in den Kreis der literarischen Gattungen prinzipiell möglich geworden. Sie bedeutet in der Geschichte der Lyriktheorie eine epochenmachende Erweiterung und neue Gliederung des Feldes der literarischen Gattungen. Da aus dem reinen, nach Konzepten von "Kopie" und "Ähnlichkeit" begriffenen Nachahmungsbegriff kein gattungsaffiner semantischer Imperativ folgt, können fortan Empfindungen ebenso und mit gleichem Recht wie Handlungen Gegenstand der Nachahmung sein.

Uns erscheint es fast rätselhaft, dass Batteux diese gedankliche Operation nicht im Grundlagenkapitel zur Division der Gattungen vorgenommen hat und auch im Kapitel über die lyrische Poesie nur noch sein gegenüber Aristoteles neues Verständnis von Nachahmung stillschweigend voraussetzt und rein operativ nutzt. Aber was uns als Mangel an Explikation und Vermittlung erscheint, ist eine um 1750 nicht unübliche Mischung aus Traditionsbindung und einer damit konkurrierenden und letztlich überlegenen Berufung auf die Natur des Menschen und auf das, was aus einem allein auf Vernunft gegründeten Denken folgt (Till 2004: 91 ff.). Für ein Werk, das auf eine Begründung und Erklärung der schönen Künste aus dem Nachahmungsgrundsatz zielte, bedeutete damals der Anschluss an Aristoteles zweifellos noch einen gewichtigen Anciennitätsbonus. Und das vertrug sich, wie auch an weiteren Stellen deutlich werden wird, mit modernen Begründungsparadigmen, die in alten Rahmen auftauchen, tatsächlich aber die Kohärenz einer modernen Argumentation gewährleisten. Die Auflösung der Tradition, so Till in seinem grundlegenden Werk über Transformationen der Rhetorik und Poetik, vollzieht sich nicht als offensichtlicher Bruch, sondern innerhalb der Tradition (Till 2004; vgl. auch Bray: 1966: 58 ff. und Cullhed 2002: 25 f., 134, 308).

Nun erschöpft sich aber Batteux' Nachahmungsbegriff nicht in der äußerst restriktiv wirkenden Bestimmung der Möglichkeit von Kunst aus einem Verhältnis von Vorlage und Kopie. Die entsprechenden Erläuterungen erlauben zwar prinzipiell die Integration der Lyrik als eigene Gattung, aber sie werden darüber hinaus um solche erweitert, die die spezifisch künstlerische Seinsart der Kopie betreffen und die schließlich auch mit Blick auf die neue Gattung erforderlich sind, insofern ihr Gegenstand als der einer puren Wahrheit von Empfindungen nicht kunstfähig wäre.

Die Künstler übertragen das, was sie in der Natur vorfinden, in Kunst-Objekte, aber diese selbst sind keineswegs natürlich. Das geht, so Batteux, schon aus dem einfachen Umstand hervor, dass der Künstler mit allein ihm zur Verfügung stehenden und in der Natur nicht vorfindlichen Mitteln arbeitet, wie z.B. dem Vers, um etwas herzustellen, das zwar als Nachahmung und Ähnlichkeit gelten kann, aber wegen der Natur der Mittel und der mit ihnen arbeitenden Erfindung nicht von der Seinsart der Natur sein kann. Der Stoff der Schönen Künste, so Batteux, der hier ganz den Grundanschauungen des französischen Klassizismus verpflichtet ist (Bray 1966: 191 ff.; Génetiot 2005: 283 ff.), ist "nicht das Wahre, sondern nur das Wahrscheinliche" (la matière des beaux Arts n'est point le vrai , mais seulement le vrai-semblable, S. 14).

Die Poesie zum Beispiel, anders als die Geschichtsschreibung – und hier schließt sich Batteux Aristoteles an – stellt nicht dar, was gewesen ist, sondern das, was sein kann. Für alle Künste gilt, dass die Nachahmung der Natur "weise und erleuchtet" (sage & éclairée, S. 24) sein soll und dass die Nachahmung der Kunst die Natur darum "nicht sklavisch kopiert" (ne la copie pas servilement, S. 24).

Der zunächst eingeführte Begriff der Kopie wird also, wenn die Nachahmung als Darstellungsaufgabe, d.h. als künstlerische Tätigkeit ins Spiel kommt, relativiert. Aus dem Ähnlichen wird dann das Wahrscheinliche, und auf analoge Weise wird aus der Natur "die schöne Natur" (la belle Nature, S. 26 f.; vgl. Tavernier 1986). Als verwandeltes Substrat ist das Konstrukt der Kunst das Resultat von "Verbesserungen" (perfections; S. 27), die dem Künstler auferlegt werden. Wenn Molière, so Batteux in einem Beispiel, den Menschenfeind schildern wollte, suchte er nicht in Paris ein Original, von dem sein Stück eine exakte Kopie war. Vielmehr sammelte er alle seine Beobachtungen, wählte aus und fügte ihnen hinzu, was allein sein Genie ihm eingab. Erst mit diesen Operationen ist so etwas wie ein Kunstwerk gegeben, und diese Maßgabe gilt auch für die Darstellung von Empfindungen in der lyrischen Poesie.

 

Lyrische Poesie: Nachahmung und Kunstanspruch

Die Bemerkung, mit der Batteux das Kapitel "Über die lyrische Poesie" eröffnet, zeigt die Aufgabe an, die zu allererst zu bewältigen ist, wenn die Integration der scheinbar inkompatiblen Gattung gelingen soll:

Wenn man die lyrische Poesie oberflächlich untersucht, scheint sie sich weniger als die anderen Arten dem allgemeinen Grundsatz zu bequemen, der alles auf die Nachahmung zurückführt (S. 235).

(QUand on examine superficiellement la Poësie lyrique , elle paroît se prêter moins que les autres espèces au principe général qui ramène tout à l'imitation).

Da aber Batteux' Werk, so sein Titel, das Ziel hat, die Schönen Künste auf einen einzigen Grundsatz zurückzuführen und dieser Grundsatz der der Nachahmung ist, so muss es auch die lyrische Poesie als nachahmende Gattung begreifbar machen. An diese für Batteux vorrangige Bedeutung dieser Aufgabe ist hier zu erinnern, weil sie in den Darstellungen der Geschichte der Lyriktheorie meistens übergangen wird und in deren historiographischer Perspektive auch leicht zu übersehen ist. Denn die historische Würdigung von Batteux' Leistung hebt zu Recht gewöhnlich auf die letzte Stufe seiner Arbeit ab, d.h. auf die Synthese der Lyrik im Begriff der Empfindungen und ihre von dort aus mögliche semantische Profilierung und tatsächlich erfolgreiche Behauptung im Kreis der großen, etablierten Gattungen.

Die Bestimmung der neuen Gattung nach dem Gegenstandskriterium ist für Batteux aber ein zweiter Schritt, der erst nach der Klärung der Homogenität der ganzen Klasse der (nachahmenden) Dichtung möglich ist. Letzteres konnte im Rückblick auf die Anfänge der Lyriktheorie zurücktreten, weil der Nachahmungsbegriff und der klassifikatorische Ansatz der Gattungstheorie überhaupt, und zwar nicht zuletzt in der Auseinandersetzung mit Batteux, an Geltung verlor, während der vom Postulat der Nachahmung ablösbare Begriff der Empfindung als Synthese der Lyrik erfolgreich Karriere machte (Scherpe 1971: 33 ff.).

Für Batteux selbst ging es folglich zunächst darum, die Einwände zu widerlegen, für die lyrische Poesie sei die Anwendung des Nachahmungsbegriffes prinzipiell unangemessen. Sie stützen sich, so Batteux, der seine Gegner in einer fiktiven Rede zu Wort kommen lässt, auf den Charakter des Empfindungsausdrucks in Gedichten. Letzterer sei nicht das Resultat der künstlerischen Tätigkeit (der Nachahmung); er sei vielmehr an den Gedichten das, was sie zu "wahren Gedichten" (vrais Poëmes, 236) mache, und für die Einsicht in die damit gemeinte Authentizität der Empfindungen genüge es, so Batteux' Gegner, an den Punkt zurückzugehen, der jene Wahrheit garantiere:

Gehen Sie an den Ursprung zurück! Ist die Poesie nicht ein Singen, eingegeben von der Freude, der Bewunderung, der Dankbarkeit? Ist es nicht ein Schrei des Herzens, ein Schwung, bei dem die Natur alles macht und die Kunst nichts? (S. 236).

(Remontez à l'origine. La Poësie n'est-elle pas un Chant , qu'inspire la joie , l'admiration, la reconnoissance ? N'est-ce pas un cri du cœur , un élan , où la Nature fait tout , & l'Art rien ?).

Der Anspruch auf 'Wahrheit' im Sinne eines authentischen Empfindungsausdrucks meint also die Kunstlosigkeit der Gedichte, insofern sich ihre Möglichkeit allein der "Natur" verdankt, d.h. der Inspiration durch die ursprünglichen Empfindungen selbst. An dieser Berufung auf eine Genese der lyrischen Poesie jenseits jeder Intervention von Kunst wird Batteux sich abarbeiten, um die Kunst als Garant der Lyrik herausstellen zu können. Denn nur über diese Instanz bzw. über ein von ihr ausgehendes Denken der Produktion von Gedichten kann er das Grundprinzip der Nachahmung einholen, das, wie wir sehen konnten, zuletzt nicht die Ähnlichkeit einer Kopie meint, sondern die Arbeit des Künstlers, der mit seinen durchaus unnatürlichen Mitteln und einer auf Genie beruhenden, überlegten Wahl der Gegenstände die Natur in die "schöne Natur" verwandelt.

Bevor jedoch Batteux sich mit den Begriffen des Ursprungs und des Wahren die Kernargumente seiner Gegner vornimmt, führt er zunächst revueartig eine Reihe von Künsten vor, die Leidenschaften darstellen (Musik, Oper, die Chöre der Alten, die Psalmen der Neuern, die Schauspielkunst) und fragt, ob es sich dabei um "wahre" oder um "nachgeahmte" handelt (S. 236 f.). Die Beispiele, darunter vor allem das prominente der Schauspieler, das in dergleichen Diskussionen häufig bemüht wird, (Gustafsson 1968: 18 ff.; Kirchner 1991: 122 ff.), sollen den für Batteux auf evidente Weise artifiziellen Charakter des Leidenschaftsausdrucks suggerieren. Die Befragung der vorgeführten Künste (nach ihrem Kunstcharakter) ist so rhetorisch wie die letzte, resümierende Frage:

Ob, wenn all das vorgetäuscht, künstlich und nachgeahmt ist, die Materie der lyrischen Poesie, um in den Empfindungen zu sein, nicht weniger der Nachahmung unterworfen sein soll (237).

(Si tout cela est feint , artificiel , imité ; la matière de la poësie lyrique, pour être dans les sentimens , n'en doit donc pas être moins soumise à l' Imitation).

Angesichts der Evidenz der Künstlichkeit bzw. des besonders mit dem Schauspieler-Beispiel gemeinten professionellen Charakters des Leidenschaftsausdrucks kann auch der Rekurs auf den historisch gemeinten "Ursprung" der lyrischen Poesie prinzipiell nichts mehr ausrichten, weil er sonst den geschichtlichen Fortschritt leugnen müsste:

Die Poesie an ihrem ersten Ursprung aufzusuchen, bedeutet, sie vor ihrer Existenz zu suchen. Die Elemente der Künste wurden mit der Natur geschaffen. Aber die Künste selbst, so wie wir sie kennen, wie wir sie jetzt bestimmen, unterscheiden sich sehr wohl von dem, was sie waren, als sie anfingen zu entstehen (S. 237 f.).

(Chercher la Poësie dans sa premiere origine , c'est la chercher avant son existence. Les Elémens des Arts furent crées avec la Nature. Mais les Arts eux-mêmes , tels que nous les connoissons , que nous les définissons maintenant , sont biens différens de ce qu'ils étoient , quand ils commencèrent à naître).

Die Berufung auf den für ihn gegenwärtigen, raffinierten Stand der Künste macht es Batteux leicht, die Hilflosigkeit eines Rekurses auf "Ursprung" zu demonstrieren. Unartikulierte Schreie etc. sind kein Ansatzpunkt, um zu erkennen, was die Künste ihrem Vermögen nach sein können.

Auch die geistlichen Gesänge der biblischen Poesie, die in der zeitgenössischen Diskussion die Beweiskraft "wahrer Gedichte" vor aller Nachahmungskunst haben konnten, können nach Batteux nicht auf "Natur" als ihre Ressource zurückgeführt werden, denn es war Gott, der sie den Dichtern eingab. Er muss nicht nachahmen; "er erschafft" (il crée, S. 238). Die gegenwärtigen Dichter hingegen – "in ihrer vorgeblichen Trunkenheit" (dans leurs ivresse prétendue, S. 238) – sind auf ihren (offensichtlich künstlichen) eigenen Beistand angewiesen: auf "eine von der Kunst erhitzte Einbildungskraft", auf "einen gesteuerten Enthusiasmus" (une imagination échauffée par l'Art [...] un enthousiasme de commande, S. 238). In diesem Zusammenhang kann Batteux ohne weiteres konzedieren, dass am Anfang einer poetischen Schöpfung eine wahre Empfindung steht. Aber er fragt, wie weit sie trägt. Nur ein oder zwei Strophen. Wolle man mehr, komme notwendig die Kunst als Arbeit und Anstrengung ins Spiel: "Mag die Natur auch das Feuer entfachen, die Kunst muss es wenigstens nähren und unterhalten" (Que la Nature allume le feu ; il faut au moins que l'Art le nourrisse & l'entretienne, S. 239.).

Die letzte Stufe dieser Entkräftung einer Inanspruchnahme von kunstloser Wahrheit für die Darstellung von Empfindungen in der lyrischen Poesie ergibt sich für Batteux mit dem Blick auf den Rezipienten, der für das Wahre nur Respekt hätte, während er dagegen an dem durch die künstlerische Arbeit der Nachahmung hergestellten Wahrscheinlichen Vergnügen empfinden könne. Denn erst die im Begriff des Wahrscheinlichen gemeinte Erweiterung der Wahrheit gestattet es dem Rezipienten, die Empfindungen zu spüren, die der Text mit seiner verallgemeinerungsfähigen Ausgestaltung des zu Empfindenden fingiert. Batteux appliziert den in den Grundlagenkapiteln zum Nachahmungsbegriff entfalteten Begriff von Kunst als semantischer Erweiterung der Kopie auf die lyrische Poesie: Man muss "der Wahrheit die Züge der Wahrscheinlichkeit geben" (il faut [...] donner à la vérité les traits de la vraisemblance, S. 239).

Und für diese Arbeit der Verwandlung des Wahren in das Wahrscheinliche gibt Batteux auch konkrete Produktionsanweisungen. Sie meinen eine zur Kunst führende Technik der Selbstaffektation (zur Rhetorik des Affekts vgl. Hempfer / Kablitz 1987: 280 f.). Der lyrische Dichter, wenn er Empfindungen darstellen will, muss "sein Herz in Wallung bringen" (il doit échauffer son coeur, S. 244). Der dafür erforderliche Impuls kann sich wahren Empfindungen verdanken, aber der Dichter ist nicht notwendig auf eine solche Quelle angewiesen. Auch die Selbstaffektation kann den notwendigen Impuls hervorbringen:

Wenn die Empfindungen nicht wahr und wirklich sind, das heißt, wenn der Dichter nicht wirklich in der Situation ist, die die Empfindungen hervorbringt, die er benötigt, so muss er solche in sich selbst erregen, die den wahren ähnlich sind; er muss solche vortäuschen, die der Beschaffenheit des Gegenstands entsprechen. Und wenn er den richtigen Grad der Hitze erreicht hat, der ihm angemessen erscheint, soll er singen: Er ist inspiriert (S. 245).

(Si les sentimens ne sont pas vrais & réels , c'est-à-dire , si le Poëte n'est pas réellement dans la situation qui produit les sentimens dont il a besoin ; il doit en exciter en lui , qui soient semblables aux vrais , en feindre qui répondent à la qualité de l'objet. Et quand il sera arrivé au juste dégré de chaleur qui lui convient ; qu'il chante : il est inspiré).

Diese Weise der Selbsterregung stellt für Batteux keinesfalls einen minderen Grad der Inspiration dar. Es gibt vielmehr in seinem Verständnis von Erfindung und Kunst keine Konkurrenz von 'wahr' und 'künstlich':

Wenn es darin [in den nachgeahmten Empfindungen und Leidenschaften] etwas Wirkliches gibt, vermischt es sich mit dem Vorgetäuschten, um daraus ein Ganzes von einheitlicher Natur zu machen. Die Erfindung verschönert die Wahrheit, und die Wahrheit gibt der Erfindung Glaubwürdigkeit (S. 246).

(S'il y a du réel , il se mêle avec ce qui est feint , pour faire un Tout de même nature : la fiction embellit la vérité , & la vérité donne du crédit à la fiction).

Wegen dieser prinzipiellen Gleichwertigkeit der Quellen der Inspiration kann Batteux in einer späteren Fassung des Lyrikkapitels in einer Anmerkung auch ohne weiteres auf den Einwand eingehen, wonach es Gedichte gibt, die allein wahrer Empfindungsausdruck sind und insofern die Allgemeingültigkeit des Nachahmungsgrundsatzes scheinbar widerlegen. Denn sein Lyrikverständnis baut nicht auf den Gegensatz von wahrem oder künstlichem Ausdruck, sondern allein auf künstlerische Arbeit. Letztere bildet den harten Kern des Nachahmungsgrundsatzes, der vom Einwand des Authentischen gar nicht berührt wird. Entscheidend ist, dass

im Lyrischen alle ausgedrückten Empfindungen, ob vorgetäuscht oder wahr, den Regeln der poetischen Nachahmung unterworfen werden müssen, das heißt, dass sie wahrscheinlich sein müssen, gut ausgewählt und andauernd, und so vollkommen, wie sie in ihrer Art sein können und schließlich mit aller Anmut und Kraft des poetischen Ausdrucks gegeben werden. Das ist der Sinn des Nachahmungsgrundsatzes, das ist sein Geist.

que tous les sentimens exprimés dans le lyrique , feints ou vrais , devoient être soumis aux régles de l'imitation poëtique , c'est-à-dire , qu'ils devoient être vraisemblables , choisis , soutenus , aussi parfaits qu'ils peuvent l'être en leur genre , & enfin rendus avec toutes les graces & toute la force de l'expression poëtique. C'est le sens du principe de l'imitation, c'en est l'esprit (Principes de la Littérature. Nouvelle Edition. Bd. 1. Paris 1764, S. 300).

Auf der Ebene des Nachahmungsgrundsatzes gibt es also keinen Grund, die Empfindungen darstellende lyrische Poesie aus dem Kreis der Künste auszuschließen. Die Applikation der aus dem Kunstanspruch der nachahmenden Darstellung folgenden Gebote auf die neue Gattung hat vielmehr zeigen können, dass sie "auf natürliche und sogar notwendige Weise" dazu gehört. Nach der Bewältigung dieser im Rahmen von Batteux' Werk vorrangigen Aufgabe wird der Blick frei auf die differentia specifica der neuen literarischen Gattung.

 

Gegenstand und Ordnung der lyrischen Poesie

Batteux hatte im Kapitel über die Divisionsaufgabe das Gegenstandskriterium auf die Klasse der Poesie angewandt, aber in diesem Zusammenhang die Ausdifferenzierung und Identifizierung der Lyrik unterlassen bzw. diese Aufgabe auf eine nicht recht erklärbare Weise übergangen. Im Kapitel über die lyrische Poesie wird sie schließlich angegangen und erstaunlich umstandslos erledigt:

Die anderen Arten der Poesie haben als ihren wichtigsten Gegenstand die Handlungen. Die lyrische Poesie ist ganz den Empfindungen gewidmet; das ist ihre Materie, ihr wesentlicher Gegenstand (S. 240).

(Les autres espèces de Poësie ont pour objet principal les Actions : la Poësie lyrique est toute consacrée aux sentimens , ç'est sa matière, son objet essentiel).

Die Selbstverständlichkeit, mit der sich diese Aufteilung gibt, erklärt sich zu allererst aus der vorausgehenden Zuordnung der lyrischen Poesie zur Klasse der nachahmenden Poesie. Da Batteux bei dieser Integration der neuen Gattung mit einem Nachahmungsbegriff gearbeitet hatte, der sich stillschweigend vom aristotelischen Paradigma, d.h. von dem der Nachahmung handelnder Menschen befreit hatte, war die Kategorie der Handlung verfügbar als differentia specifica von Drama und Epos, denen nun die lyrische Poesie als die den Empfindungen gewidmete Gattung an die Seite gestellt werden kann. Dabei wird der Synthesebegriff der neuen Gattung nicht weiter expliziert – weder psychologisch noch philosophisch (zur Begriffsgeschichte von "sentiment" im 18 . Jh. vgl. Knabe 1972: 434 ff.). Und dies ist – für den Begriff der Handlung gilt es ebenso – in einer klassifikatorischen Gattungstheorie auch nicht erforderlich, denn sie, wenn es um die Bestimmung einer Sache geht, fragt nicht nach dessen Wesen, sondern bestimmt sie allein aus der Differenz zum Verglichenen (Trappen 2001: 43 ff., 210 ff.; Cullhed 2002: 128, 145, 148).

Unter dieser Voraussetzung kann Batteux ohne weiteres mit dem Begriff der Empfindungen arbeiten. Das, was er im unmittelbaren Anschluss an die eben zitierte Division der Arten der Poesie für die Triftigkeit des Begriffs anführt, ist allein die Evidenz einer ubiquitären Wirksamkeit der Empfindung in der lyrischen Poesie:

Ob sie [die lyrische Poesie] sich wie eine bebende Flamme erhebt, ob sie sich nach und nach einschmeichelt und uns ohne Lärm wärmt, ob es ein Adler ist, ein Schmetterling, eine Biene – immer ist es die Empfindung, die sie leitet oder mit sich reißt (S. 240).

(Qu'elle s'élève comme un trait de flamme en frémissant , qu'elle s'insinue peu à peu , & nous échauffe sans bruit , que ce soit un Aigle , un Papillon , une Abeille ; c'est toujours le sentiment qui la guide ou qui l'emporte).

Die Leistung des Empfindungsbegriffs zeigt sich in seiner operativen Qualität, nämlich in dem Vermögen, Stärkegrade des mit ihm Bezeichneten unterscheiden und somit eine Ordnung des neuen literarischen Gebiets herstellen zu können. Diese Grade können, wie die eben zitierte Stelle zeigt, die Wirkung auf den Rezipienten meinen oder auch – nach einer Hierarchie der inspirierenden Gegenstände – die Stärke der aus ihnen folgenden Empfindung selbst. Und nach letzterem Prinzip teilt Batteux die lyrische Poesie in vier Unterarten auf, deren Ausdifferenzierung und Abfolge ersichtlich das Kriterium der Würde des Gegenstands bemüht:
1.Die geistlichen Oden, die auch Hymnen oder Gesänge genannt werden. Sie sind der Ausdruck der Bewunderung für die Größe und unendliche Güte Gottes.
2. Die heroischen Oden, die zum Ruhm der Helden gemacht sind. Dafür stehen Pindar und Horaz sowie die französischen Odendichter Malherbe und Rousseau.
3. Die philosophischen oder moralischen Oden, die den von dergleichen Themen ergriffenen Dichter zeigen.
4. Die anakreontischen Oden und die Mehrzahl der französischen Chansons, die beide dem Vergnügen gewidmet sind.

Hempfer und Kablitz (1987: 273) geben zu bedenken, dass Batteux, insofern er zur Bezeichnung der Unterarten der lyrischen Poesie den Begriff der Ode verwendet, die zuvor in einem klassifikatorischen Verfahren gewonnene Lyrik als historische Gattung identifiziert. Diese Äquivokation spiegelt aber nur eine Unsicherheit bzw. gängige Beliebigkeit im Begriffsgebrauch wider, die für die Identifizierung der Lyrik vor und auch noch lange Zeit nach Batteux charakteristisch ist. Die Oden, insbesondere die des Pindar und des Horaz, der principes lyricorum, galten im enzyklopädischen und poetologischen Diskurs der frühen Neuzeit als lyrische Stücke, die ihrem Renommee nach neben Drama und Epos als eigene und bedeutende Form stehen konnten; zugleich wurden sie nicht weniger häufig, und zwar wegen der ursprünglichen Bedeutung des Wortes Ode (griechisch: Gesang) als "Quintessenz der Lyrik" angeführt (Schmidt 1996: 256; vgl. auch Krummacher 1995: 258 ff., 272; Cullhed 2002: 217ff), ohne dass es allerdings das Bedürfnis gegeben hätte, den Begriffsgebrauch zu fixieren oder gar die Lyrik in einem System der Gattungen unterzubringen.

Erst Batteux vollzieht diesen folgenreichen Schritt. Er stellt, wie wir gesehen haben, eine Gattungstheorie auf, in der die lyrische Poesie einen systematischen Status hat. Er kann die Ode, weil er sie offensichtlich als Synonym für lyrisches Gedicht versteht, nach Graden der Würde des Gegenstands und der Empfindungsstärke in Unterarten aufteilen. D.h. er gibt dem Ausdruck innerhalb eines Gattungsbegriffs von Lyrik systembildende und synthetische Kraft. Und aus diesem Geist heraus ist er schließlich auch in der Lage, die vom Odenbegriff unabhängige adjektivische Ableitung "lyrique" zu bilden:

So lange die Handlung im Drama oder im Epos fortschreitet, ist die Poesie episch oder dramatisch; sobald sie anhält und allein den Seelenzustand malt, die reine Empfindung, die sie spürt, ist sie von sich aus lyrisch; es handelt sich nur darum, ihr die angemessene Form zu geben, damit sie Gesang werden kann (S. 243).

(Tant que l'action marche dans le Drame ou dans l'Epopée , la Poësie est épique ou dramatique ; dès qu'elle s'arrête , & qu'elle ne peint que la seule situation de l'âme , le pur sentiment qu'elle éprouve , elle est de soi lyrique : il ne s'agit que de lui donner la forme qui lui convient , pour être mise en chant).

Batteux zeigt sich bei der empirischen Identifizierung der Gattungsexemplare noch gebunden an die großen Beispiele des Odendiskurses und nimmt auch keineswegs alle lyrischen Formen in die neue Gattung auf, macht aber von Begriff und Material der Ode einen systematischen Gebrauch, der es ihm sogar gestattet, bestimmte Passagen in anderen Gattungen als "lyrisch" zu identifizieren. Damit ist die Lyrik als Gattung und zugleich als eine von ihr selbst aus zu begreifende Schreibweise aufgestellt.

 

 

Literatur

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Lyriktheorie » R. Brandmeyer