Stéphane Mallarmé

 

 

Crise de vers

 

Text
Editionsbericht
Werkverzeichnis
Literatur

»   »   »
Texte zur Baudelaire-Rezeption
Texte zur Verlaine-Rezeption
Texte zur Theorie und Rezeption des Symbolismus

»   »   »
Texte zur Mallarmé-Rezeption

 

Tout à l'heure, en abandon de geste, avec la lassitude que cause le mauvais temps désespérant une après l'autre après-midi, je fis retomber, sans une curiosité mais ce lui semble avoir lu tout voici vingt ans, l'effilé de multicolores perles qui plaque la pluie, encore, au chatoiement des brochures dans la bibliothèque. Maint ouvrage, sous la verroterie du rideau, alignera sa propre scintillation: j'aime comme en le ciel mûr, contre la vitre, à suivre des lueurs d'orage.


Notre phase, récente, sinon se ferme, prend arrêt ou peut-être conscience: certaine attention dégage la créatrice et relativement sûre volonté.


Même la presse, dont l'information veut les [236] vingt ans, s'occupe du sujet, tout à coup, à date exacte.


La littérature ici subit une exquise crise, fondamentale.


Qui accorde à cette fonction une place ou la première, reconnaît, là, le fait d'actualité: on assiste, comme finale d'un siècle, pas ainsi que ce fut dans le dernier, à des bouleversements; mais, hors de la place publique, à une inquiétude du voile dans le temple avec des plis significatifs et un peu sa déchirure.



Un lecteur français, ses habitudes interrompues à la mort de Victor Hugo, ne peut que se déconcerter. Hugo, dans sa tâche mystérieuse, rabattit toute la prose, philosophie, éloquence, histoire au vers, et, comme il était le vers personnellement, il confisqua chez qui pense, discourt ou narre, presque le droit à s'énoncer. Monument en ce désert, avec le silence loin; dans une crypte, la divinité ainsi d'une majestueuse idée inconsciente, à savoir que la forme appelée vers est simplement elle-même la littérature; que vers il y a sitôt que s'accentue la diction, rythme dès [237] que style. Le vers, je crois, avec respect attendit que le géant qui l'identifiait à sa main tenace et plus ferme toujours de forgeron, vînt à manquer; pour, lui, se rompre. Toute la langue, ajustée à la métrique, y recouvrant ses coupes vitales, s'évade, selon une libre disjonction aux mille éléments simples; et, je l'indiquerai, pas sans similitude avec la multiplicité des cris d'une orchestration, qui reste verbale.

La variation date de là: quoique en dessous et d'avance inopinément préparée par Verlaine, si fluide, revenu à de primitives épellations.


Témoin de cette aventure, où l'on me voulut un rôle plus efficace quoiqu'il ne convient à personne, j'y dirigeai, au moins, mon fervent intérêt; et il se fait temps d'en parler, préférablement à distance ainsi que ce fut presque anonyme.



Accordez que la poésie française, en raison de la primauté dans l'enchantement donnée à la rime, pendant l'évolution jusqu'à nous, s'atteste intermittente: elle brille un laps; l'épuise et attend. Extinction, plutôt usure à montrer la trame, redites. Le besoin de poétiser, par opposition à des circonstances variées, fait, maintenant, après [238] un des orgiaques excès périodiques de presque un siècle comparable à l'unique Renaissance, ou le tour s'imposant de l'ombre et du refroidissement, pas du tout! que l'éclat diffère, continue: la retrempe, d'ordinaire cachée, s'exerce publiquement, par le recours à de délicieux à peu près.

Je crois départager, sous un aspect triple, le traitement apporté au canon hiératique du vers; en graduant.

Cette prosodie, règles si brèves, intraitable d'autant: elle notifie tel acte de prudence, dont l'hémistiche, et statue du moindre effort pour simuler la versification, à la manière des codes selon quoi s'abstenir de voler est la condition par exemple de droiture. Juste ce qu'il n'importe d'apprendre; comme ne pas l'avoir deviné par soi et d'abord, établit l'inutilité de s'y contraindre.

Les fidèles à l'alexandrin, notre hexamètre, desserrent intérieurement ce mécanisme rigide et puéril de sa mesure; l'oreille, affranchie d'un compteur factice, connaît une jouissance à discerner, seule, toutes les combinaisons possibles, entre eux, de douze timbres.

Jugez le goût très moderne.

[239] Un cas, aucunement le moins curieux, intermédiaire; – que le suivant.

Le poëte d'un tact aigu qui considère cet alexandrin toujours comme le joyau définitif, mais à ne sortir, épée, fleur, que peu et selon quelque motif prémédité, y touche comme pudiquement ou se joue à l'entour, il en octroie de voisins accords, avant de le donner superbe et nu: laissant son doigté défaillir contre la onzième syllabe ou se propager jusqu'à une treizième maintes fois. M. Henri de Régnier excelle à ces accompagnements, de son invention, je sais, discrète et fière comme le génie qu'il instaura et révélatrice du trouble transitoire chez les exécutants devant l'instrument héréditaire. Autre chose ou simplement le contraire, se décèle une mutinerie, exprès, en la vacance du vieux moule fatigué, quand Jules Laforgue, pour le début, nous initia au charme certain du vers faux.

Jusqu'à présent, ou dans l'un et l'autre des modèles précités, rien, que réserve et abandon, à cause de la lassitude par abus de la cadence nationale; dont l'emploi, ainsi que celui du drapeau, doit demeurer exceptionnel. Avec cette particularité toutefois amusante que des infractions volontaires ou de savantes dissonances en appellent à notre délicatesse, au lieu que se fût, il y a quinze ans à peine, le pédant, que nous [240] demeurions, exaspéré, comme devant quelque sacrilège ignare! Je dirai que la réminiscence du vers strict hante ces jeux à côté et leur confère un profit.

Toute la nouveauté s'installe, relativement au vers libre, pas tel que le XVIIe siècle l'attribua à la fable ou l'opéra (ce n'était qu'un agencement, sans la strophe, de mètres divers notoires) mais, nommons-le, comme il sied, "polymorphe": et envisageons la dissolution maintenant du nombre officiel, en ce qu'on veut, à l'infini, pourvu qu'un plaisir s'y réitère. Tantôt une euphonie fragmentée selon l'assentiment du lecteur intuitif, avec une ingénue et précieuse justesse – naguère M. Moréas; ou bien un geste, alangui, de songerie, sursautant, de passion, qui scande – M. Vielé-Griffin; préalablement M. Kahn avec une très savante notation de la valeur tonale des mots. Je ne donne de noms, il en est d'autres typiques, ceux de MM. Charles Morice, Verhaeren, Dujardin, Mockel et tous, que comme preuve à mes dires; afin qu'on se reporte aux publications.

Le remarquable est que, pour la première fois, au cours de l'histoire littéraire d'aucun peuple, concurremment aux grandes orgues générales et séculaires, où s'exalte, d'après un latent clavier, l'orthodoxie, quiconque avec son jeu et son [241] ouïe individuels se peut composer un instrument, dès qu'il souffle, le frôle ou frappe avec science; en user à part et le dédier aussi à la Langue.

Une haute liberté d'acquise, la plus neuve: je ne vois, et ce reste mon intense opinion, effacement de rien qui ait été beau dans le passé, je demeure convaincu que dans les occasions amples on obéira toujours à la tradition solennelle, dont la prépondérance relève du génie classique: seulement, quand n'y aura pas lieu, à cause d'une sentimentale bouffée ou pour un récit, de déranger les échos vénérables, on regardera à le faire. Toute âme est une mélodie, qu'il s'agit de renouer; et pour cela, sont la flûte ou la viole de chacun.

Selon moi jaillit tard une condition vraie ou la possibilité, de s'exprimer non seulement, mais de se moduler, à son gré.




Les langues imparfaites en cela que plusieurs, manque la suprême: penser étant écrire sans accessoires, ni chuchotement mais tacite encore l'immortelle parole, la diversité, sur terre, des idiomes empêche personne de proférer les [242] mots qui, sinon se trouveraient, par une frappe unique, elle-même matériellement la vérité. Cette prohibition sévit expresse, dans la nature (on s'y bute avec un sourire) que ne vaille de raison pour se considérer Dieu; mais, sur l'heure, tourné à de l'esthétique, mon sens regrette que le discours défaille à exprimer les objets par des touches y répondant en coloris ou en allure, lesquelles existent dans l'instrument de la voix, parmi les langages et quelquefois chez un. A côté d'ombre, opaque, ténèbres se fonce peu; quelle déception, devant la perversité conférant à jour comme à nuit, contradictoirement, des timbres obscur ici, là clair. Le souhait d'un terme de splendeur brillant, ou qu'il s'éteigne, inverse; quant à des alternatives lumineuses simples – Seulement, sachons n'existerait pas le vers: lui, philosophiquement rémunère le défaut des langues, complément supérieur.

Arcane étrange; et, d'intentions pas moindres, a jailli la métrique aux temps incubatoires.

Qu'une moyenne étendue de mots, sous la compréhension du regard, se range en traits définitifs, avec quoi le silence.

Si, au cas français, invention privée ne surpasse le legs prosodique, le déplaisir éclaterait, cependant, qu'un chanteur ne sût à l'écart et au gré [243] de pas dans l'infinité des fleurettes, partout où sa voix rencontre une notation, cueillir.. La tentative, tout à l'heure, eut lieu et, à part des recherches érudites en tel sens encore, accentuation, etc., annoncées, je connais qu'un jeu, séduisant, se mène avec les fragments de l'ancien vers reconnaissables, à l'éluder ou le découvrir, plutôt qu'une subite trouvaille, du tout au tout, étrangère. Le temps qu'on desserre les contraintes et rabatte le zèle, où se faussa l'école. Très précieusement: mais, de cette libération à supputer davantage ou, pour de bon, que tout individu apporte une prosodie, neuve, participant de son souffle – aussi, certes, quelque orthographe – la plaisanterie rit haut ou inspire le tréteau des préfaciers. Similitude entre les vers, et vieilles proportions, une régularité durera parce que l'acte poétique consiste à voir soudain qu'une idée se fractionne en un nombre de motifs égaux par valeur et à les grouper; ils riment: pour sceau extérieur, leur commune mesure qu'apparente le coup final.

Au traitement, si intéressant, par la versification subi, de repos et d'interrègne, gît, moins [244] que dans nos circonstances mentales vierges, la crise.


Ouïr l'indiscutable rayon – comme des traits dorent et déchirent un méandre de mélodies: ou la Musique rejoint le Vers pour former, depuis Wagner, la Poésie.

Pas que l'un ou l'autre élément ne s'écarte, avec avantage, vers une intégrité à part triomphant, en tant que concert muet s'il n'articule et le poème, énonciateur: de leurs communauté et retrempe, éclaire l'instrumentation jusqu'à l'évidence sous le voile, comme l'élocution descend au soir des sonorités. Le moderne des météores, la symphonie, au gré ou à l'insu du musicien, approche la pensée; qui ne se réclame plus seulement de l'expression courante.


Quelque explosion du Mystère à tous les cieux de son impersonnelle magnificence, où l'orchestre ne devait pas ne pas influencer l'antique effort qui le prétendit longtemps traduire par la bouche seule de la race.



Indice double conséquent –

[245] Décadente, Mystique, les Écoles se déclarant ou étiquetées en hâte par notre presse d'information, adoptent, comme rencontre, le point d'un Idéalisme qui (pareillement aux fugues, aux sonates) refuse les matériaux naturels et, comme brutale, une pensée exacte les ordonnant; pour ne garder de rien que la suggestion. Instituer une relation entre les images exacte, et que s'en détache un tiers aspect fusible et clair présenté à la divination.. Abolie, la prétention, esthétiquement une erreur, quoiqu'elle régît les chefs-d'œuvre, d'inclure au papier subtil du volume autre chose que par exemple l'horreur de la forêt, ou le tonnerre muet épars au feuillage: non le bois intrinsèque et dense des arbres. Quelques jets de l'intime orgueil véridiquement trompetés éveillent l'architecture du palais, le seul habitable; hors de toute pierre, sur quoi les pages se refermeraient mal.

"Les monuments, la mer, la face humaine, dans leur plénitude, natifs, conservant une vertu autrement attrayante que ne les voilera une description, évocation dites, allusion je sais, suggestion: cette terminologie quelque peu de hasard atteste la tendance, une très décisive, peut-être, qu'ait subie l'art littéraire, elle le borne et l'exempte. Son sortilège, à lui, si ce n'est libérer, hors d'une poignée de poussière ou réalité sans l'enclore, au livre, même comme [246] texte, la dispersion volatile soit l'esprit, qui n'a que faire de rien outre la musicalité de tout (*)."


Parler n'a trait à la réalité des choses que commercialement: en littérature, cela se contente d'y faire une allusion ou de distraire leur qualité qu'incorporera quelque idée.

A cette condition s'élance le chant, qu'une joie allégée.



Cette visée, je la dis Transposition – Structure, une autre.


L'œuvre pure implique la disparition élocutoire du poëte, qui cède l'initiative aux mots, par le heurt de leur inégalité mobilisés; ils s'allument de reflets réciproques comme une virtuelle traînée de feux sur des pierreries, remplaçant la respiration perceptible en l'ancien souffle lyrique ou la direction personnelle enthousiaste de la phrase.

Une ordonnance du livre de vers point innée ou partout, élimine le hasard; encore la faut-il, [247] pour omettre l'auteur: or, un sujet, fatal, implique, parmi les morceaux ensemble, tel accord quant à la place, dans le volume, qui correspond. Susceptibilité en raison que le cri possède un écho – des motifs de même jeu s'équilibreront, balancés, à distance, ni le sublime incohérent de la mise en page romantique ni cette unité artificielle, jadis, mesurée en bloc au livre. Tout devient suspens, disposition fragmentaire avec alternance et vis-à-vis, concourant au rythme total, lequel serait le poème tu, aux blancs; seulement traduit, en une manière, par chaque pendentif. Instinct, je veux, entrevu à des publications et, si le type supposé, ne reste pas exclusif de complémentaires, la jeunesse, pour cette fois, en poésie où s'impose une foudroyante et harmonieuse plénitude, bégaya le magique concept de l'Œuvre. Quelque symétrie, parallèlement, qui, de la situation des vers en la pièce se lie à l'authenticité de la pièce dans le volume, vole, outre le volume, à plusieurs inscrivant, eux, sur l'espace spirituel, le paraphe amplifié du génie, anonyme et parfait comme une existence d'art.



Chimère, y avoir pensé atteste, au reflet de ses squames, combien le cycle présent, ou quart dernier de siècle, subit quelque éclair absolu – [248] dont l'échevèlement d'ondée à mes carreaux essuie le trouble ruisselant, jusqu'à illuminer ceci – que, plus ou moins, tous les livres, contiennent la fusion de quelques redites comptées: même il n'en serait qu'un – au monde, sa loi – bible comme la simulent des nations. La différence, d'un ouvrage à l'autre, offrant autant de leçons proposées dans un immense concours pour le texte véridique, entre les âges dits civilisés ou – lettrés.




Certainement, je ne m'assieds jamais aux gradins des concerts, sans percevoir parmi l'obscure sublimité telle ébauche de quelqu'un des poèmes immanents à l'humanité ou leur originel état, d'autant plus compréhensible que tu et que pour en déterminer la vaste ligne le compositeur éprouva cette facilité de suspendre jusqu'à la tentation de s'expliquer. Je me figure par un indéracinable sans doute préjugé d'écrivain, que rien ne demeurera sans être proféré; que nous en sommes là, précisément, à rechercher, devant une brisure des grands rythmes littéraires (il en a été question plus haut) et leur éparpillement en frissons articulés proches de l'instrumentation, un art d'achever la transposition, au Livre, de la symphonie ou uniment de reprendre notre bien: [249] car, ce n'est pas de sonorités élémentaires par les cuivres, les cordes, les bois, indéniablement mais de l'intellectuelle parole à son apogée que doit avec plénitude et évidence, résulter, en tant que l'ensemble des rapports existant dans tout, la Musique.









[250] Un désir indéniable à mon temps est de séparer comme en vue d'attributions différentes le double état de la parole, brut ou immédiat ici, là essentiel.


Narrer, enseigner, même décrire, cela va et encore qu'à chacun suffirait peut-être pour échanger la pensée humaine, de prendre ou de mettre dans la main d'autrui en silence une pièce de monnaie, l'emploi élémentaire du discours dessert l'universel reportage dont, la littérature exceptée, participe tout entre les genres d'écrits contemporains.


A quoi bon la merveille de transposer un fait de nature en sa presque disparition vibratoire selon le jeu de la parole, cependant; si ce n'est pour qu'en émane, sans la gêne d'un proche ou concret rappel, la notion pure.


[251] Je dis: une fleur! et, hors de l'oubli où ma voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d'autre que les calices sus, musicalement se lève, idée même et suave, l'absente de tous bouquets.


Au contraire d'une fonction de numéraire facile et représentatif, comme le traite d'abord la foule, le dire, avant tout, rêve et chant, retrouve chez le Poëte, par nécessité constitutive d'un art consacré aux fictions, sa virtualité.


Le vers qui de plusieurs vocables refait un mot total, neuf, étranger à la langue et comme incantatoire, achève cet isolement de la parole: niant, d'un trait souverain, le hasard demeuré aux termes malgré l'artifice de leur retrempe alternée en le sens et la sonorité, et vous cause cette surprise de n'avoir ouï jamais tel fragment ordinaire d'élocution, en même temps que la réminiscence de l'objet nommé baigne dans une neuve atmosphère.

 

 

[Fußnote, S. 246]

(*) La Musique et les Lettres, extrait.   zurück

 

 

 

 

Erstdruck und Druckvorlage

Stéphane Mallarmé: Divagations.
Paris: Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur 1897, S. 235-251.

Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck (Editionsrichtlinien).

URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626855p
URL: https://archive.org/details/divagations00mall
PURL: https://hdl.handle.net/2027/mdp.39015012114123


"Crise de vers" ist eine Montage aus vier Texten, die Mallarmé jeweils gesondert veröffentlicht hatte (1886-1895); vgl. zur Druckgeschichte: Mallarmé: Œuvres complètes. Bd. 2. Hrsg. von Bertrand Marchal. Paris 2003 (= Bibliothèque de la Pléiade, 497), S. 1643 u. 1679-1680.

Eine erste Version dieser Montage erschien im November 1892 in:
Stéphane Mallarmé: Vers et Prose. Morceaux choisis. Paris: Perrin 1893;
hier u.d.T. "Divagation première. Relativement au vers" (S. 172-194).
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71060h
PURL: https://hdl.handle.net/2027/hvd.32044009617366

 

 

Kommentierte und kritische Ausgaben

 

Übersetzungen ins Deutsche

 

Übersetzung ins Englische

 

 

 

Werkverzeichnis


Verzeichnisse

Mallarmé: Œuvres complètes. 2 Bde. Hrsg. von Bertrand Marchal.
Paris: Gallimard 1998 u. 2003 (= Bibliothèque de la Pléiade, 65 u. 497).
Bd. 1, S. 1453-1477: Bibliographie.
Bd. 2, S. 1821-1834: Bibliographie.


Imbert, Maurice: Une bibliographie des écrits de Stéphane Mallarmé (1842-1898).
Tusson: du Lérot 2011.



Mallarmé, Stéphane: L'après-midi d'un faune. Églogue.
Paris: Derenne 1876.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k70715c

Mallarmé, Stéphane: Album de vers & de prose.
Bruxelles: Librairie Nouvelle; Paris: Librairie Universelle 1887.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k710599

Mallarmé, Stéphane: Les poésies de Stéphane Mallarmé: photolithographiées du manuscrit définitif [...].
Paris: la Revue indépendante 1887.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k713501

Les Poèmes d'Edgar Poe. Traduction de Stéphane Mallarmé.
Bruxelles: Deman 1888.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10567106

Mallarmé, Stéphane: Pages.
Bruxelles: Deman 1891.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71043x

Mallarmé, Stéphane: Vers et Prose. Morceaux choisis.
Paris: Perrin 1893.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71060h
URL: https://archive.org/details/versetprosemorce00malluoft   [2e édition 1893]

Mallarmé, Stéphane: Oxford, Cambridge. La Musique et les Lettres.
Paris: Perrin et Cie 1895.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k113400g

Mallarmé, Stéphane: Divagations.
Paris: Fasquelle 1897.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626855p
URL: https://archive.org/details/divagations00mall


Mallarmé, Stéphane: Poésies.
Bruxelles: Deman 1899.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626858x

Mallarmé, Stéphane: Un coup de dés jamais n'abolira le hasard.
Paris: Nouvelle Revue française 1914.
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71351c
URL: https://archive.org/details/uncoupdedsjamai00mallgoog

 

 

 

Literatur

Benoit, Eric: Néant sonore. Mallarmé ou la traversée des paradoxes. Genf 2007.
Kap. 12: La "disparition élocutoire du poète" (S. 169-179).

Blaise, Marie / Vaillant, Alain (Hrsg.): Crises de vers. Montpellier 2014.
URL: https://books.openedition.org/pulm/95?

Bobillot, Jean-Pierre: Y a-t-il une théorie du vers chez Mallarmé? In: Mallarmé et après? Fortunes d'une œuvre. Actes du colloque de Tournon & Valence, 24-27 octobre 1998. Hrsg. von Daniel Bilous. Paris 2006, S. 21-44.

Brandmeyer, Rudolf: Poetiken der Lyrik: Von der Normpoetik zur Autorenpoetik. In: Handbuch Lyrik. Theorie, Analyse, Geschichte. Hrsg. von Dieter Lamping. 2. Aufl. Stuttgart 2016, S. 2-15.

Bru, Sascha u.a. (Hrsg): Crisis. The Avant-Garde and Modernism in Critical Modes. Berlin 2022.

Durand, Pascal: Mallarmé face au vers libre: une position critique. In: Le Vers libre dans tous ses états. Histoire et poétique d'une forme (1886 – 1914). Hrsg. von Catherine Boschian-Campaner. Paris 2009, S. 13-21.

Glaser, Ben: Modernism's Metronome. Meter and Twentieth-Century Poetics. Baltimore 2020.

Martin, Meredith: The Rise and Fall of Meter. Poetry and English National Culture, 1860-1930. Princeton u.a. 2012.

Philippe, Gilles / Piat, Julien (Hrsg.): La langue littéraire. Une histoire de la prose en France de Gustave Flaubert à Claude Simon. Paris 2009.
Vgl. bes. S. 235-279.

Schnyder, Peter: Crise de vers ou crise de poésie? Quelques réflexions à partir de "Crise de vers" de Mallarmé. In: Colloquium Helveticum 40 (2009), S. 147-164.

Sohns, Hanna: "On a touché au vers". Vers und Berührung bei Mallarmé. In: Sprache und Literatur 50.2 (2021), S. 180–203.

Vogel, Christine: Die Krise des Verses: Paradigma der Sprache und Gesellschaftskritik Mallarmés. In: Krise und Kritik der Sprache. Literatur zwischen Spätmoderne und Postmoderne. Hrsg. von Reinhard Kacianka u.a. Tübingen 2004, S. 87-104.

 

 

Edition
Lyriktheorie » R. Brandmeyer